Le sénateur-maire de Lyon se distingue souvent de ses amis socialistes en tenant un discours politique sans langue de bois et en ne cédant pas au politiquement correct. Cela lui a valu d’être parfois isolé au sein de son propre camp. Il y a quelques mois, Colomb avait dénoncé l’accord électoral passé entre les dirigeants de la rue Solferino et les écologistes, à qui une vingtaine de circonscriptions avaient été réservées. Ces derniers pèsent aujourd’hui 2% des intentions de votes aux présidentielles. Ils ne pourraient revendiquer le même quota si les négociations se déroulaient actuellement.
Dans le même esprit frondeur ses propos de la semaine passée ont hérissé Jean Luc Mélenchon. Il est vrai que ce dernier prend ombrage de beaucoup de choses, sauf quand il s’agit de vanter sa glorieuse personne. En proclamant haut et clair que François Hollande avait tort de ménager Mélenchon durant cette campagne, Gérard Collomb avait raison. Les derniers sondages confirment son analyse. Si l’ascension du leader du Front de gauche vers la troisième place a été possible c’est parce qu’un boulevard lui a été ouvert par le parti socialiste. Son programme n’a ainsi jamais été sévèrement critiqué par François Hollande, alors même qu’ils sont concurrents. N’avoir que Sarkozy en ligne de mire et laisser Mélenchon prospérer est une erreur stratégique qui lui coûtera probablement cher dès le 22 avril au soir. Comment pourra-t-il rassembler en étant débordé sur son aile gauche ? Les exigences du Front de Gauche seront extravagantes à l’image de certaines de leurs propositions, dont Gérard Collomb a pu rappeler qu’elles avaient déjà échouées dans des régimes qui appartiennent fort heureusement à l’Histoire. Si Mélenchon fait peur à Hollande, ce n’est pas le cas du sénateur-maire de Lyon. Il serait intéressant de confronter leurs caractères et leurs points de vue.
On réclame un débat.
Je ne sais si le très libéral maire de Lyon a peur de Mélenchon. La question est d'ailleurs certainement sans intérêt.
Signaler RépondreCe qui est certain, c'est que ce monsieur a peur du peuple. Qu'il vote Mélenchon ou Dupont Aignan, les apparatchiks politiques comme notre maire sont terrorisés par le peuple qui a envoyé le traité constitutionnel européen à la corbeille en 2005. Peur du peuple, mais pas du déni de démocratie puisqu'il a soutenu ce même traité rebaptisé (Lisbonne) et imposé de force, sans référendum, bien sûr cette fois là.
Le naufrage de la mondialisation libérale, Collomb et ses amis ne semblent même pas l'avoir remarqué.
combien de temps allons nous supporter ce maire de lyon qui ne pense q'aux promoteurs par contre pole emploi n'est pas de son ressort c'est a lyon qu a le plus d'indigent cela a l'aire de leur conforter au possible combien de gens proche s de lui son au chomage ancun ilya ces fidèles détracteurs qui l'informe en temps voulu est en heure calculée j'adore la haute prestance de ce haut personnage qui brille par son absence pour les plus démunis a part créer des hopitaux physcatriques ou des prisons ou il ferait pas mal d'y aller lui le premier et toute sa suite aussi verreuse que lui je crois avoir jamais vue un maure aussi quelconque qui ferai peur a une couvée de singe masque de pourri et de parvenu au possible cache toi sous ta cagoule
Signaler Répondrecollomb est nerveux et a pleins de tics nerrveux pourquoi vous savez??
Signaler Répondretout le monde sait que mélenchon brasse de l'air pour etre ministre de hollande si celui ci passe, c'est pas gagné
Signaler RépondreFrançois Hollande a vécu, au cours des derniers mois, sa montée à Jérusalem. Ces mois furent longs. Très longs. C’est le principe même des primaires socialistes, c’en est le vice fondamental : exposer trop tôt un candidat à l’alternance aux vivats de l’opinion publique. Ce que le récit des Évangiles nous apprend – comme vérité politique fondamentale – dans la liturgie du dimanche des Rameaux, c’est que l’état de grâce ne dure qu’un temps, après quoi il faut qu’il disparaisse.
Signaler RépondreEn clair, François Hollande a mangé son pain blanc. Il a pu trop tôt se réjouir des acclamations des médias et d’une opinion publique qui, par nature, est versatile. Trop tôt, palmes et manteaux furent jetés au-devant de lui pour qu’il passe. Édouard Herriot disait que la politique était comme l’andouillette : ça devait sentir la merde, mais pas trop. Dans la veine de la métaphore gastronomique, on pourrait dire qu’une élection c’est comme un soufflé, c’est une question de timing : avant l’heure, c’était pas l’heure, après l’heure ça retombe.
Le Parti socialiste devait préparer une tambouille gigantesque, il a préféré servir un aléatoire soufflé. Parce qu’à Terra Nova et aux Inrockuptibles, c’est-à-dire chez ces banquiers qui dénoncent la banque, on ne mange pas n’importe quoi chez n’importe qui, d’autant plus qu’on comprend toujours tout à tout. Mais il y a une chose que l’on ne comprendra jamais, chez ces gens-là : c’est le peuple. On ne le comprendra jamais, parce qu’on le méprise. Et quand on ne le méprise pas, on le suspecte. On le suspecte – on a raison – de vouloir un jour tout, le lendemain son contraire. On le suspecte d’être populiste, le peuple. Et l’on finit par ne plus vouloir s’adresser à lui. Parce que c’est confortable de penser que la politique, on la fait entre soi. Au chaud. Entre gens bien qui s’entendent.
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