Photo Lyonmag.comFini les trémies et le parcours toboggan pour traverser du nord au sud
la Capitale des Gaules. Le Grand Lyon a donné lundi matin le coup
d’envoi des travaux pour faire passer cette réalisation des années 60 au
XXIe siècle. "C’est une véritable révolution verte", argumente Gérard
Collomb, le sénateur-maire de Lyon lors de la présentation. Pour les
automobilistes, il y a toujours trois voies de circulation, dont une "tourne à gauche" ou "tourne à droite", pour faciliter les
déplacements transversaux. Mais les trémies si caractéristiques de cette
allée seront bouchées et remplacées par des carrefours à feux. Les
contre-allées seront quant à elles supprimées et remplacées par une
piste cyclable, une voie de bus en site propre à double-sens, des
espaces verts et des bacs récupérateurs d’eau. "Il faut que l’on
s’inspire et qu’on reprenne le principe des Berges du Rhône", poursuit
le sénateur-maire, qui a commencé à détruire la passerelle piétonne du
Boulevard Eugène Deruelle (photo).
Les travaux, qui doivent durer jusqu’en 2015, sont partagés en trois
phases : la section Vauban-Bouchut, puis Bouchut-Arménie et enfin la
partie jusqu’à l’Avenue Bertholot et la Caserne Sergent Blandan.
"Un
projet séquentié par souci financier et par souci d’organisation",
notifie le président du Grand Lyon. Et pour l’instant, l’accès à la rue
de Bonnel depuis la trémie est fermé. Mais dès l’automne, il devrait y
avoir quelques bouchons.
"A la fin de
l’année, on va commencer à
boucher les trémies et on sera amené à les fermer à la circulation",
explique Valérie Marchand, la chef de projet pour la Rue Garibaldi. Mais
la circulation nord-sud ne sera pas pour autant interrompue,
"car nous
reporterons la circulation sur les contre-allées, avec au moins deux
voies de circulation", précise la responsable. Le trajet, au
milieu des
engins de chantiers, n’en devra pas pour autant être facilité, avec les
30 000 véhicules/jour qui l’empruntent. Surtout qu’il y ajouter les
camions de la déconstruction de la tour UAP, de sa remplaçante la Tour
Incity et de la reprise de la toiture des Halles de Lyon. Côté facture,
le coût s’élève à 67 millions d’euros, dont 30 millions rien que pour la
première phase Vauban-Bouchut.
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