OL : une semaine pour écrire l'histoire !

Face au Gazelec Ajaccio, club de National en lutte pour l’accession en Ligue 2, ce mardi soir à Ajaccio, l’OL joue une place en finale de la Coupe de France, épreuve qu’il a déjà gagné quatre fois (1964, 1967, 1973, 2008). Cela peut-être une semaine historique pour l’Olympique Lyonnais, déjà qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue qu’il disputera face à l’Olympique de Marseille, samedi au Stade de France.

Ce serait la première fois que l’OL se qualifie pour deux finales de coupes nationales la même saison. Ce n’est d’ailleurs arrivé que quatre fois dans le football français depuis la création de la coupe de la Ligue sous sa forme actuelle en 1995. Ainsi, seuls le Paris Saint-Germain en 1995, 1998 et 2008, et Lorient en 2002 ont réussi cet exploit pour seulement deux doublés (PSG en 1995 et 1998).

L’Olympique Lyonnais aborde cette semaine avec un moral retrouvé après un hiver difficile conclu par une élimination regrettable en Ligue des Champions à Nicosie qui pour l’heure a peut-être été un mal pour un bien.
Car depuis ce fameux 7 mars, l’OL reste sur une série de cinq victoires et un nul dont une belle qualification en coupe de France obtenue au Parc des Princes contre le PSG (2-1). Cela lui a permis de se relancer aussi dans la course au podium de la Ligue 1 en revenant à trois points de Lille, actuel 3e.
Cet état d’esprit a sans doute permis aux Lyonnais de s’imposer contre Sochaux et Auxerre et d’obtenir le partage des points à Rennes malgré une qualité de jeu bien moyenne.

Mais l’envie de gagner passe au dessus de cela et le fait d’être si près du but dans les coupes donne une motivation supplémentaire à des joueurs dont certains étaient arrivés à l’OL avec l’espoir de remporter des trophées ce qui n’est plus arrivé au club depuis 2008 et le doublé championnat de France-coupe de France. "Cette longue traversée du désert a fait mal à beaucoup de personnes", reconnaît Bafétimbi Gomis. "On peut avoir une belle fin de saison avec des coupes à brandir. Je signe tout de suite pour être nuls à Ajaccio et revenir avec la qualification. Le plus important sera de gagner en faisant preuve de solidarité", assure-t-il.

"Il y a l’envie de tout un groupe de se qualifier pour la finale. Nous respectons notre adversaire comme si nous jouions contre une équipe de Ligue 1. Nous n’avons aucune raison de manquer d’humilité", confirme Rémi Garde qui fait abstraction du contexte local. "Ce n’est pas dû à la spécificité corse que le Gazelec est à ce stade de la compétition mais bien grâce à ses qualités footballistiques", insiste l’entraîneur qui n’en dira pas plus sur l’environnement de cette rencontre qui se jouera à guichets fermés au stade François-Coty, où évolue habituellement l’AC Ajaccio, club de L1, dans une ambiance survoltée.

Elle le sera d’autant plus qu’une info (ou intox) a circulé selon laquelle l’OL aurait proposé au d’inverser la rencontre moyennant la recette intégrale à Gerland, soit 800.000 euros alors que le budget du Gaz est de 1,1 millions d’euros soit 130 fois moins que celui de l’Olympique Lyonnais. Tout ceci a été démenti plusieurs fois par Jean-Michel Aulas lequel a rappelé que le club avait organisé le déplacement de 400 supporters ainsi que celui d’administrateurs et partenaires.