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Les mots choisis sont durs. Mais ils reflètent encore une fois de la
douleur laissée par le passage de Claude Puel dans l’organigramme de
l’OL sur les trois dernières saisons. Dans une longue interview donnée
au journal Le Progrès, le président Aulas confirme qu’il "en veut à
Claude Puel" de ne pas avoir gagné de titres. "Parce qu’en ne gagnant
rien, il a jeté le doute sur la capacité de l’OL à être performant, et
de ne plus prolonger la suite logique de ce que l’on avait fait
jusque-là. Il a trahi l’OL et m’a désespéré (…) Tout était miné",
insiste encore Jean-Michel Aulas. Sans faire son autocritique, le
dirigeant lyonnais réaffirme sa volonté d’avoir voulu construire un "modèle anglais, qui me paraissait la meilleure organisation du football
moderne. Depuis le modèle espagnol avec un président fort et un
entraîneur s’est imposé, et un jeu dont on peut s’inspirer."
L’entraineur actuel devrait d’ailleurs rester pour la prochaine saison :
"On va se voir à la fin du mois", explique le président, "je ne lui
mets pas de pression. Je trouve qu’il fait un très bon parcours et ce
serait dommage pour le club et pour lui car il a gagné en maturité,
qu’il ne poursuive pas."
L’avenir sent bon donc pour Rémi Garde, mais aussi pour l’OL, à court et
à long terme. Les deux coupes restent bien sûr une priorité pour
Jean-Michel Aulas mais "le plus important reste le podium (…) C’est une
nécessité économique (…) Il faut bien gérer nos forces pour toutes ces
compétitions." Mais une coupe "ne sauverait pas la saison." A Lyon,
les objectifs sont donc clairs, voire un peu trop économique, mais le
club a toujours "l’ADN de l’ambition." Une ambition qui se transporte
pour le portefeuille en Chine ou au Moyen-Orient. "Ce ne serait pas un
inconvénient" que le Grand Stade porte un nom arabe ou chinois.