L’OL jouera encore quatre fois à domicile, dont dimanche contre le FC Lorient (puis Valenciennes, Brest, Nice) et deux fois de suite à l’extérieur, à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard, et à Ajaccio (10 et 13 mai).
Pour Jean-Michel Aulas, économiquement, la participation à la Champion’s League est bien plus importante que le gain de la Coupe de France, mais perdre celle-ci contre Quevilly serait très mal venu en termes d’image, surtout après la mauvaise impression laissée samedi contre Marseille.
Toutefois, si la Ligue des Champions est en danger, l’Europa League l’est également par le biais de la L1. Car l’Olympique Lyonnais est aussi sous la menace du TFC, 5e à égalité de points mais avec un goal average légèrement inférieur (+7) alors que Rennes est à deux unités et une différence égale à celle de Lyon. Saint-Etienne pointe à trois points (+4).
Pour être certain d’être européen avant la fin du championnat, l’OL doit gagner la Coupe de France contre l’US Quevilly, un club de National. Mais les deux dernières sorties de l’équipe lyonnaise ont installé le doute dans l’équipe et une partie de son entourage, comme elles ont terni l’image de l’équipe auprès des supporters. Il sera intéressant de voir combien d’entre eux feront le déplacement au Stade de France, le 28 avril...
Les matches à Ajaccio, contre le Gazelec, en demi-finale de Coupe de France, et contre Marseille en finale de la Coupe de la Ligue ont également semblé laisser des traces au niveau de l’usure mentale, en raison de l’intensité émotionnelle de ces rencontres et de leur préparation. Quatre jours seront-ils suffisants pour se refaire une santé et bien négocier la réception de Lorient ?
Ensuite, l’OL aura une semaine pour se régénérer physiquement et psychiquement afin de ne pas rater la finale contre Quevilly. Après Lorient, il faudra déjà commencer par cela avant de penser accrocher la 3e place, ne serait-ce que pour se redonner un moral d’acier.