Sarkozy rassembleur ? "Il a permis à Eric Besson de commencer sa carrière de félon"

Sarkozy rassembleur ? "Il a permis à Eric Besson de commencer sa carrière de félon"
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Depuis la Bourse du travail (3e), le directeur de campagne de François Hollande était l'invité du grand meeting socialiste de l'entre-deux tours à Lyon mercredi. Retrouvez le fil info du rassemblement, minute par minute, sur LyonMag.com.

Merci à tous d'avoir suivi le meeting en direct retranscrit sur LyonMag.com.

- 20h20 : Moscovici sonne une dernière fois le rassemblement en appelant les électeurs à fortement se mobiliser le 6 mai pour le second tour de l'élection présidentielle. Fin du discours du directeur de campagne de François Hollande.

- 20h18 : "Le seul acte de rassemblement de Nicolas Sarkozy, c'est d'avoir permis à Eric Besson de commencer une carrière de félon." Propos extrêmement dur de Pierre Moscovici.

- 20h16 : "Je me mets parfois dans la peau d'un électeur de droite. Il est très énervé, il sent que le pouvoir s'échappe", raille Moscovici."Il ne comprend pas pourquoi les Français sont injustes avec Nicolas Sarkozy, continue-t-il, mais ce président-là n'a pas compris ce que cela voulait dire être président de la République. Le rassemblement, c'est l'essence même de la République."

- 20h14 : Moscovici rappelle la déclaration du jour du président de la BCE, qui souhaite un pacte de croissance pour l'Europe. "François Hollande a été le premier à le vouloir et à la faire savoir", rappelle l'orateur. Habile, sauf que Mario Draghi ne veut pas employer la même méthode que le candidat socialiste. Là où Hollande veut plus d'investissement public pour relancer la croissance, le président de la BCE mise sur plus d'austérité.

- 20h13 : Moscovici revient sur les 150 000 emplois d'avenir promis aux jeunes des quartiers. "Ils nous attendent", glisse-t-il.

- 20h10 : Séparation des activités de dépôt et spéculatives des banques, taxes sur les transitions financières, Moscovici rappelle les gages donnés par Hollande à la gauche contre les dérives de la finance.

- 20h08 : Augmentation de 25% de l'allocation de rentrée scoalire, retour à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travaillé tôt et qui ont leurs annuités, retrait  des troupes françaises d'Afghanistan annoncé depuis la conférence de Chicago : "voilà les premières mesures de François Hollande s'il est élu le 6 mai", rappelle Moscovici.

- 20h07 : Sur le vote des étrangers, "celui qui paie des impôts, qui est là depuis des dizaines d'années, à le droit d'élire son maire", justifie Moscovici.

- 20h06 : Transition énergétique, peur des marchés, droit de vote des étrangers aux élections locales, Moscovici anticipe les futures pierres d'achoppement du débat entre Hollande et Sarkozy.

- 20h05 : Sur la demande de Sarkozy d'avoir trois débats d'entre-deux tours, Moscovici évoque le mauvais élève qui voudrait "s'offrir un oral de rattrapage."
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- 20h03 : Moscovici rappelle l'origine de l'expression du "vrai travail", prononcée en 1941 par Pétain à Saint-Etienne. Sarkozy a dit vouloir placer son meeting du 1er mai sous le signe du vrai travail. Le propos depuis fait polémique.

- 20h01 : Sur l'Europe et la renégociation du traité d'austérité, Moscovici se demande comment Sarkozy peut railler le projet d'Hollande d'y inclure de la croissance alors que "d'un trait de plume", il dénoncerait les accords de Schengen.

- 19h59 : "Sarkozy est le président du mensonge constant. Est-il utile pour un président de la République d'avoir prétendu avoir été devant le mur de Berlin lors de sa chute alors qu'il n'y était pas. Petit mensonge d'un petit président." Mosco ridiculise Sarkozy pour le plus grand plaisir du public.

- 19h57 : Moscovici cite La Fontaine pour critiquer Sarkozy: "où est le sentiment d'égalité quand, selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir."

- 19h56 : Dette publique, fermeture d'usine et délocalisation, Moscovici dresse un sombre bilan du quinquennat Sarkozy. "Ce président n'a pas de leçons à donner." Service public, hôpital, abaissement des valeurs de la République, le directeur de campagne d'Hollande taille la veine.

- 19h54 : Face au vote FN, Moscovici assure que le PS entend cette colère sociale. "Ce qu'ils proposent, c'est la peur et la haine, nous comprenons et entendons ceux qui ont voté FN. Quand on est de gauche, ouvrier, ce n'est pas un gros mot, c'est un grand mot."

- 19h51 : "Marine Le Pen, c'est moi, voici le nouveau slogan de Nicolas Sarkozy. Il n'y a rien en commun avec la gauche socialiste et les valeurs du FN." Moscovici rappelle 2002 où la gauche avait appelé à voter Chriac au second tour de la présidentielle. "Nous n'étions pas dans l'ambiguité."

-19h49 : "Sarkozy disait sentir monter la vague. La vague, il l'a sentie monter, et elle lui est passée dessus." Moscovici reprend un bon mot de François Hollande.

- 19h48 : "Le score de la gauche toute entière au 1er tour, 44% des voix, est historique."

- 19h46 : "Je ne néglige pas le score de Marine Le Pen. Nous devons y réfléchir de manière profonde. Mais l'évènement du 1er tour, c'est le score historique de François Hollande. Un score plus élevé que celui de François Mitterrand en 1981."

- 19h44 : Tentative de drague de l'électorat de Bayrou par Moscovici: "les centristes ne supportent pas l'affairisme."

- 19h42 : "Je vois dans cette salle des amis du Front de Gauche, d'Europe écologie les Verts, je veux les saluer et les remercier d'avoir rejoint les radicaux de gauche avec nous." Moscovici ménage la chèvre et le chou. "Je veux remercier Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly d'avoir compris qu'il n'y avait qu'un seul candidat pour le changement, François Hollande"

- 19h40 : Moscovici justifie la non-venue de Hollande à Lyon. "Il se bat dans des raisons ou se joue le scrutin, et comme il a vu les résultats à Lyon, quand il a réalisé que le 6 mai il serait majoritaire à Lyon, alors il m'a demandé de venir ici le représenter pour cet entre-deux tours."

- 19h38 : Pierre Moscovici commence son discours.

- 19h37 : "Avec François Hollande, le changement, ce sera le 6 mai". Fin du discours de Collomb, la salle est débout.

- 19h36 : Le maire de Lyon appelle à la mobilisation des forces de gauche, mais aussi aux électeurs de François Bayrou. "Nous partageons avec eux un humanisme", ressent-il.

- 19h34 : Collomb, qui devait finir son discours à 19h30, excède son temps de parole. Il évoque désormais l'Europe, "espace de progrès et de civilisation." "Il faut que l'Europe s'oppose comme un bloc à la crise financière venue d'outre-atlantique", préconise-t-il. "Il faut imposer l'Europe dans l'avenir du monde."

- 19h33 : Collomb fustige les RGPP qui ont, selon lui, affaibli la France. Il évoque la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation. 

- 19h31 : Collomb déroule un laïus sur l'éducation et appelle de tous ses voeux que cet enjeu soit remis au centre de l'enjeu public. L'innovation se taille également la part du lion.

- 19h30 : "Nous avons besoin de politiques de croissance, mais il nous faudra inventer un nouveau modèle de croissance, avec l'économie au service de l'homme. La dimension culturelle et humaine de notre société doit reprendre toute sa place." Collomb joue sur du velours. Applaudissements.

- 19h28 : Collomb prêche pour sa paroisse, et évoque le modèle lyonnais comme futur patron de l'action de François Hollande.

- 19h26 : Collomb évoque la crise sociale et la catégories sociales opposées par Nicolas Sarkozy. "On a favorisé la haine. Demain il faudra réconcilier la France avec elle même. Il est urgent de changer. Il faut faire que le 6 mai prochain, François Hollande soit président de la République. Il nous faut gagner les élections, et nous allons les gagner. Pas par défaut ou de justesse, mais dans un immense élan populaire."

- 19h24 : "Le président sortant sera un président sorti". La formule de Collomb fait mouche, la salle applaudit.

- 19h22 : Collomb évoque le Fouquet's et le bouclier fiscal. "5 ans après, le bilan  de Sarkozy est implacable. Le pouvoir d'achat est en berne. Combien de Français nous ont dit leur peine à boucler les fins de mois. Il y a aujourd'hui, un millions de chômeurs supplémentaires, la dette public atteint des sommets abyssaux. La dette engendre la dette.Il est urgent de changer de cap."

- 19h20 : "Nous voulons une France qui soit un modèle, une envie", continue Collomb. "La France doit redevenir ce phare qu'il a été par le passé. Aujourd'hui, on nous ne cite plus en exemple, on nous montre du doigt."

- 19h19 : "Sarkozy reprend sa danse du ventre autour des thèses de Marine Le Pen." Pour Collomb, les voix du centre sont irrécupérables pour Sarkozy. Des "François Président" montent des travées. "C'est bien parti, mais ce n'est pas encore gagné", tempère le maire de Lyon.

- 19h17 : Collomb attaque Sarkozy sur sa méthode. "Il a placé toute sa campagne sous le sceau d'une extrême droitisation". Une idée qu'il impute à son conseiller spécial Patrick Buisson, pour "siphonner les électeurs de Marine Le Pen." Huées dans la salle. "S'il en est un qui a été siphonné, c'est Sarkozy", s'amuse Collomb. Applaudissements nourris.

- 19h15 : Le sénateur-maire de Lyon prend la parole au pupitre

-19h10 : Entre 800 et 1.000 spectateurs survoltés garnissent les rangs de la salle de spectacle lyonnaise, lieu emblématique du syndicalisme et de la défense de la valeur travail, au cœur de tous les débats de cet entre-deux tours de l'élection présidentielle.
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6 commentaires
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Nafisatou le 27/04/2012 à 16:54

Hollande est nul et Moscou est le copain de DSK . La réunion des nuls est affligeante

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voireuil le 26/04/2012 à 08:12

D'après vous qui de Nicolas ou de François mangera le premier son chapeau cet été?
Les frais de remplacement de moquette dans les divers édifices fréquentés par ces deux là, va encore être un coût caché phénoménal!

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David le 26/04/2012 à 00:24

Lucien relis toi. Ton commentaire est ridicule.

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idem le 25/04/2012 à 22:47

"A tout prendre, je préfère voter pour un candidat qui a du charisme et de l'expérience, plutôt que de voter pour une girouette."

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ex-ump le 25/04/2012 à 22:15
Lucien a écrit le 25/04/2012 à 20h59

Ah oui fraise des bois (selon fabius) attends avec impatience le débat avec nicolas premier ?

Hey m'sieur, vous avez pas l'impression de prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas ?

Je sait bien que vous avez l'habitude dans votre parti, de vous adresser à vos militants et sympathisants qui sont plus proche, du poisson rouge voir du bigorneau...
Mais en dehors de votre parti, le nombre de bigorneau est assez faible.

Alors pourquoi votre candidat qui piaffe d'impatience, refuse les deux autres débats proposés par nicolas premier ?

Euh, euh, euh...(canteloup l'imite à merveille !)

Votre candidat monsieur moscovici, n'aime pas et à peur de l'affrontement. C'est pour cela qu'il contourne toujours les angles.
Mais a force de contourner les angles ont finit par tourner en rond...

Voila pour la forme. Votre candidat, n'a qu'une hantise parler du "fond" de son programme...
Programme identique a celui de nicolas premier.

A tout prendre, je préfère voter pour un candidat qui a du charisme et de l'expérience, plutôt que de voter pour une girouette.
Mon expérience du pouvoir local, y est aussi pour beaucoup !

Canteloup imite l'autre encore mieux :-))

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Lucien le 25/04/2012 à 20:59

Ah oui fraise des bois (selon fabius) attends avec impatience le débat avec nicolas premier ?

Hey m'sieur, vous avez pas l'impression de prendre les gens pour ce qu'ils ne sont pas ?

Je sait bien que vous avez l'habitude dans votre parti, de vous adresser à vos militants et sympathisants qui sont plus proche, du poisson rouge voir du bigorneau...
Mais en dehors de votre parti, le nombre de bigorneau est assez faible.

Alors pourquoi votre candidat qui piaffe d'impatience, refuse les deux autres débats proposés par nicolas premier ?

Euh, euh, euh...(canteloup l'imite à merveille !)

Votre candidat monsieur moscovici, n'aime pas et à peur de l'affrontement. C'est pour cela qu'il contourne toujours les angles.
Mais a force de contourner les angles ont finit par tourner en rond...

Voila pour la forme. Votre candidat, n'a qu'une hantise parler du "fond" de son programme...
Programme identique a celui de nicolas premier.

A tout prendre, je préfère voter pour un candidat qui a du charisme et de l'expérience, plutôt que de voter pour une girouette.
Mon expérience du pouvoir local, y est aussi pour beaucoup !

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