Chaque camp retiendra les meilleurs moments de son candidat avec le sentiment qu’il aura été meilleur que son adversaire puis chacun réalisera que la campagne est terminée. Elle aura été très longue si l’on prend en compte les primaires socialistes qui ont vu François Hollande prendre son destin présidentiel en main, il y a une année environ, pour ne jamais plus le lâcher. Nicolas Sarkozy, présidence oblige, ne sera entré en campagne que mi-février. Mais il aura déployé une telle énergie à reconquérir les français et démontrer la réalité de son bilan que ces trois derniers mois auront semblé d’une rare densité. Les deux prétendants ont terminé à un peu plus d’un point d’écart au premier tour, ce qui ne fut pas la défaite qu’on promettait au président sortant. Hollande aura gagné en stature et Sarkozy en vérité. Maintenant le peuple va choisir.
Reste deux bulletins que les électeurs emporteront dans l’isoloir et qui décideront de l’avenir de la France pour les cinq prochaines années. Deux bulletins pour Deux France car la bipolarité politique de notre pays, à l’image contrastée des deux finalistes, atteint un niveau de tension inégalé dans notre histoire depuis 1981. Il y a bien deux France qui s’opposent, se décrient, se redoutent voire se détestent. Ces deux France ont des vues totalement dissemblables sur à peu près tous les sujets importants qui gouverneront leur pays. Au soir du second tour ce n’est pas qu’un homme qui aura gagné l’élection mais l’une des deux France et l’autre n’aura plus qu’à ravaler sa frustration. C’est peut être cela aussi, la démocratie.
La France a une religion dominante depuis 1945:la dépense publique.
Signaler RépondreEn effet depuis De Gaulle ,l'Etat ne cesse d'intervenir dans le paysage économique et social.Mitterrand et la gauche en général adepte du keynésianisme pense que plus on dépense des fonds publics,mieux la société se porte.La droite aussi est influencé par cet idéologisme à l'image de Sarkozy qui est prêt à voter la règle d'or mais qui au vu de son quinquennat n'a non seulement pas voulu suivre la rigueur de l'europe ,au contraire a laissé les vannes de la dépenses publiques à la demande d'un peuple drogué à cette politique en écartant tous les politiques dit de rigueur( Rocard,Delors,Barre et enfin Bayrou).
La preuve durant le débat la baisse des dépenses n'a pas été abordé franchement par les 2 candidats de peur d être sanctionné par les votants.1750 milliards de dettes à ce jour ,des emprunts dont un de 8 milliards dès lundi prochain pour payer notre modèle social en panne au vu du nombres de chômeurs et de pauvres.
L'avenir est loin d être au beau fixe pour beaucoup même si certains vont se réjouir d'un nouveau gouvernement au discours apaisant mais dont les remèdes ne règleront pas notre cancer de la dépense publique inutile.Les marchés financiers tant décriés mais qui sont nos créanciers risquent de se réveiller...
2 France que tout oppose mais qui sur le fond ont la même aspiration.
Signaler RépondreContinuer à pouvoir consommer pour tous.
Ces 2 France sont d’accord sur le fond mais s’opposent sur la forme.
L’une qui pense qu’elle pourrait mieux consommer avec plus de libéralisme, l’autre pense qu’elle consommerait mieux avec une économie planifiée.
Dès lors, quel que soit le vainqueur, la France a perdu.
Ses valeurs, son identité, sa civilisation, sa culture, ses traditions, sont dilués voire anéanties dans un mondialisme dont la seule valeur que tous les partis défendent est la consommation effrénée pour tous quel que soit son origine, sa race, sa religion, etc…
Ces apprentis sorciers nous mènent droit à une 3e guerre mondiale qui certes ne se fera pas en Europe mais dont les conséquences entraîneront des guerres civiles en Europe.
Dimanche soir, la France sera vaincue.
Et ceux qui pensent que le clan Le Pen est une solution se foutent le doigt dans l’œil.
Il suffit de voir les images au soir du premier tour.
Marine Le Pen dansait.
Pendant des mois elle expliquait à qui voulait l’entendre que nous étions dans le déclin le plus total, et que les uns ou les autres c’était bonnet blanc, blanc bonnet et qu’avec eux on allait dans le mur.
Alors qu’elle est éliminée du second tour, et que donc selon ses propres explications la France va droit dans le mur, elle que fait-elle ?
Elle danse et pas à Vienne, en France, suite à son élimination elle est heureuse… que la France aille dans le mur mai speu importe elle ira dans le mur avec elle qui pense glaner quelques sièges de députés pour la PME familiale Le Pen.
Electeurs du FN ne vous emballez donc pas et ne croyez pas qu’avec cette autoproclamée anti-système la France jouera un rôle déterminant dans l’avenir.
Un peuple sans valeurs est une valeur pour les puissants.
Et toujours le nullos!
Signaler Répondre