Place de la Bastille, on aura vu Gérard Collomb batailler ferme pour se
maintenir sur le passage qui menait le nouveau monarque vers la scène.
On aura capté un regard de Martine Aubry, située juste derrière
Hollande, un regard froid, sans joie qui trahissait un immense dépit et
un léger mépris, celui de n’avoir pu gagner les primaires et de n’être
ainsi à la place de son rival.
Puis une embrassade du nouveau président avec son ex-femme, plus
chaleureuse qu’on ne l’aurait prévu et qui nous rappelait que cet ancien
couple avait réussi à monopoliser deux élections présidentielles.
On aura de nouveau observé des drapeaux algériens se déployer, en
souhaitant encourager des militants socialistes, un prochain soir de
présidentielle algérienne, à se rendre sur la grande place d’Alger pour
brandir le drapeau tricolore au milieu d’une foule où ils seront
forcément bien accueillis.
On aura écouté chanter Yannick Noah en espérant qu’il mette ses paroles
en conformité avec ses actes et se décide de participer à la solidarité
nationale en payant des impôts en France.
C’était Place de la Bastille, dans la soirée du 6 mai.
C'est un bon article, clair et perspicace...A l'image de son auteur...Bravo!
Signaler RépondreHollande, c'est l'élection d'un Munichois.
Signaler RépondreJe ne suis plus français mais peuple de France selon son allocution.
A vouloir ménager la chèvre et le chou, il espère la paix sociale dans le déshonneur.
Il a le déshonneur et il aura la guerre sociale voire civile.