Après la défaite de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle, l’UMP s’apprête à mener la bataille pour les législatives les 10 et 17 juin prochain. Nous avons "14 candidats motivés dans le Rhône", estime Michel Forissier. Des candidats qui ne partent pas tous avec les mêmes chances : "Pour certains, où le candidat Nicolas Sarkozy a fait 60% au second tour, ce sera facile alors que d’autres font face à des scores plus difficiles", explique-t-il, "il faudra remonter la pente, comme dans une compétition sportive". Le secrétaire départemental ne semble pas inquiet : "Dans les semaines qui viennent, la gauche va nous démontrer son incapacité à mettre en place un programme cohérent", affirme-t-il en faisant référence à la difficulté pour le PS de tomber d’accord avec les partis avec lesquels il s’est allié. "Il s’agit de formations politiques avec des fondamentaux différents alors que nous, nous allons poursuivre notre programme réaliste, l’exposer, l’expliquer aux Français", assure Michel Forissier qui n’est pas non plus effrayé par un sentiment anti-Sarko de la part des Lyonnais. Pas plus que par un risque de triangulaire FN –UMP – PS dans le Rhône, ou par la droite indépendante représentée dans le département par Lyon Divers Droite. "'Il y a toujours eu des candidatures de division ou de diversion, dans la droite, comme dans la gauche", lance-t-il, "je crois que ce sont des aventures personnelles, ça me fait plus penser à des exécuteurs de bonnes œuvres qui règlent des comptes personnels".
Si l’UMP arrive premier dans une majorité de circonscriptions le 17 juin prochain, la France serait dans une situation de cohabitation avec une Assemblée nationale à droite et un Sénat à gauche. Un risque de blocage institutionnel, donc. Mais pour Michel Forissier, il s’agit là du "prix de la démocratie, afin qu’il y ait un contre-pouvoir". "Tous les Français doivent être représentés", estime-t-il, "c’est pourquoi je suis pour la mise en place d’une dose de proportionnelle qui permette à des formations politiques, comme le FN ou le MoDem, d’exister, sans avoir la majorité puisqu’ils sont minoritaires". "Même si je ne partage pas les fondamentaux ni les engagements de ces politiques, ils doivent être représentés à la table de la démocratie", ajoute-t-il. De ces 5 ans de présidence de Nicolas Sarkozy, Michel Forissier retiendra "la dignité de la France retrouvée au niveau international, la possibilité de faire comprendre que l’exception française doit continuer à exister dans l’Europe, et un retour aux valeurs de la nation française". "On a fait plus d’avancées pour mettre la France au rang des grandes puissances et en faire un pays moderne que pendant les 30 ans précédents", est-il persuadé.
Petite forme en ce moment Jerome.. un p'tit coup de blues?
Signaler RépondreA Lyon ne sont représentés que les socialistes avec leurs clients et leurs obligés, et il semble que cela plaise. On dit en baronnie même que jusqu'au sommet d'un état, que l'on va bientôt confondre avec le PS, c'est le modèle lyonnais qui serait la cause de tout cela.
Signaler Répondre