Des menaces dans la région ?
"Les entreprises ne vont pas bien depuis quelques années. Certaines ont
reculé les décisions de plans sociaux sur la période présidentielle
mais vu la situation économique qu’elles vivent, ces entreprises seront
amenées de toute façon à avoir des licenciements", explique Elisabeth
Le Gac, secrétaire générale de la CFDT Rhône-Alpes. Dans la région, le
secteur du textile pourrait être touché. L’entreprise Chomarat, dans la
Drôme, pourrait être amenée à licencier 180 personnes, selon la CFDT.
Vient ensuite l’agroalimentaire avec l’entreprise Valcrest à Tarare. Là,
ce sont 80 licenciements qui sont annoncés. A noter que des
restructurations sont également prévues chez Cochonou et chez Val
d’Aoste. "Nous avons quelques informations de regroupements qui
pourraient amener des licenciements", affirme Elisabeth Le Gac. L’autre
secteur qui risque d’être fortement touché par des suppressions
d’emplois est celui du maintien à domicile. "Il est particulièrement
fragilisé mais là c’est la baisse de subvention des conseils généraux
qui entraîne cette menace. La crise économique est passée par là",
confirme la secrétaire générale. La grande distribution pourrait
également être concernée. Et là encore, Rhône-Alpes, qui représente 10%
de ce secteur, pourrait être particulièrement victime de la crise. La
CFDT estime à un millier le nombre de postes qui sont menacés. Mais les
décisions ne sont pas encore prises, comme le souligne Elisabeth Le Gac : "En Rhône-Alpes, nous voyons énormément d’emplois menacés mais pas
obligatoirement d’emplois encore supprimés."
Priorité de la région : soutenir les entreprises
La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon se veut beaucoup plus
optimiste. Philippe Grillot, président de la CCI de Lyon, affirme que la
situation n’est pas catastrophique. "Il n’y a pas de sinistrose
particulière. Certaines entreprises se portent moins bien que d’autres.
Des plans sociaux vont intervenir mais plutôt dans les grands groupes
que dans les PME car elles ont encore tendance à recruter",
annonce-t-il. Mot d’ordre donc sur la région : vigilance. "Nous devons
essayer de trouver des solutions pour accompagner les entreprises en
difficultés mais également trouver des solutions pour les salariés qui
vont se retrouver en difficultés dans les mois qui viennent",
ajoute-t-il.
Pôle emploi et la suite des évènements
Malgré cette situation, les chiffres du chômage ne devraient pas
augmenter… au moins pour les prochains mois. Les salariés victimes de
ces plans sociaux bénéficient en effet d’un accompagnement particulier. "Ils sont dans un dispositif financés par l’Etat et par les
partenaires sociaux. Ils ne sont pas comptés dans les demandeurs
d’emplois traditionnels", explique Viviane Fernandez du SNU Pôle
Emploi. Dans la région, les licenciements économiques ont augmenté de
3,7% sur les trois derniers mois, tandis que le chômage a augmenté de 6%
sur un an. Conséquence : les agents de Pôle Emploi ressentent
l’augmentation de la charge de travail. De plus, ce n’est que le début
de cette nouvelle phase de plans sociaux. "Chaque agent a en moyenne
entre 180 et 350 dossiers à traiter actuellement", confie Viviane
Fernandez, avant d’ajouter : "Nous sommes amenés à faire des heures
supplémentaires, la direction est très attentive au fait qu’il n’y ait
pas beaucoup de dossiers en attente." Dans le même temps, Pôle emploi a
choisi de sous-traiter environ 50% de sa charge de dossiers à d’autres
organismes.
Récemment, sur toute la France, 1000 CDD ont été crées pour apporter de
l’aide à Pôle Emploi. Cela correspond à 100 personnes dans toute la
région Rhône-Alpes pour des centaines d’agences. "Au final, pas
grand-chose", déplore Viviane Fernandez. Cette dernière espère que
François Hollande éclaircisse la situation. Le nouveau président avait
fait de la situation de Pôle Emploi, un engagement de sa campagne
présidentielle.
Chomarat c'est dans l'Ardèche Mariac - Le Cheylard
Signaler RépondreIl y aura t'il un Président courageux pour nous dire la vérité sur l'état économique de notre pays et que ce dernier est au bord du gouffre.
Signaler RépondreMoi a titre personnel, la part de mon salaire consacré a la consommation se réduit chaque année, car mes charges fixes augmentent chaque année, surtout les impôts.
Je sais quant consomment moins, comme des millions de Français je supprime des milliers d'emplois en France. Par exemple avant je changer de véhicule tous les 4 ans, mais actuellement je garde mon véhicule.
Mais voilà en France on préfère taxer ceux qui consomment, pour accueillir toute la misère du monde.
Relancer la consommation quant les prélèvements sociaux et les impôts augmentent depuis 30 ans. faite l'addition de ce que vous payer en impôts et en charges sociales vous pourriez doubler votre salaire. Mais voila il fait payer la dette, le social afin de sauver les apparences car oui notre pays s'appauvrie chaque année, plus de13 millions de pauvres, 4.5 millions de chômeurs, une dette record, un chômage chez les jeunes très inquiétant, des pays de la zone euros en faillite, l'arrivé au pouvoir des parties extrémistes (l'histoire se répète) alors que l’Asie et Amériques Latine sont en plein développement.
Signaler RépondrePrions pour que notre nation ne devienne pas un pays du tiers monde ou qu'il y est une balkanisation de l’Europe.
quand la France et les politiques auront compris que les emplois se créent dans les PME et non plus dans les grandes entreprises multinationales qui du jour au lendemain utilisent leurs filiales pour transférer la main d’œuvre selon les stratégies de court terme, on pourra peut -être voir des dispositifs pour aider les vrais créateurs de richesse en évitant de mettre tous les patrons dans le même sac et les culpabiliser sur la crise actuelle
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