Les ministres autour de Philippe Meirieu et Nathalie Perrin-Gilbert - LyonMag
Faire ou ne pas faire le marché de l’avenue Jean Jaurès ? Maintenir ou
pas la conférence de presse à la brasserie le Métropole ? Vendredi
matin, un ubuesque jeu du chat et de la souris s’est noué dans le
quartier de Gerland (7e), où les ministres Cécile Duflot et Benoit Hamon
étaient attendus pour soutenir Philippe Meirieu et Nathalie
Perrin-Gilbert, candidat et suppléante estampillés Verts-PS de la 1e
circonscription du Rhône. Sans doute refroidis par la pluie battante et
le quadrillage du quartier par les équipes de campagne de Thierry
Braillard, les organisateurs ont rapatrié la rencontre dans le quartier
de la Confluence. Avant 9h, le ton est même monté entre colleurs
d’affiches des différents camps, chacun recouvrant les visuels de
l’autre. Sur le marché de l’avenue Jean Jaurès, c’est au porte-voix que
les militants pro-Braillard ont vociféré des Braillard député,
contraignant les ministres à changer leur fusil d’épaule, abandonnant
leur projet de visite des stands. Une cristallisation potache pour les
uns, délétère pour les autres, de l’atmosphère qui règne déjà depuis
plusieurs mois entre Philippe Meirieu, candidat de l’alliance Verts-PS,
et Thierry Braillard, candidat radical de gauche soutenu par le
sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb.
Pour Duflot, "les limites ont été franchies"
Au 26 du cours Bayard à la Confluence, les troupes de Philippe Meirieu
se sont rabattues dans un petit café. Autour de la table, deux ministres
de la République, l’écologiste Cécile Duflot et le socialiste Benoît
Hamon. Ils goûtent peu de remue-ménage mais restent diplomates. Pour les
deux, c’est "un honneur d’apporter leur soutien" à la candidature "officielle" de Philippe Meirieu et de Nathalie Perrin-Gilbert, malgré
la polémique Braillard. Au milieu des récurrents "il faut donner une
majorité au changement", les ministres sont conduits sur le terrain de
la confrontation fratricide entre l’élu EELV et l’adjoint au maire de
Lyon. A la question "Gérard Collomb doit-il être exclu du PS pour ne
pas avoir respecté l’accord électoral ?", Cécile Duflot puis Benoît
Hamon bottent en touche. Car quelle que soit l’issue de cette élection,
il faudra que l’un des deux camps se rallie à l’autre dimanche soir. "Quelques limites ont été franchies mais il est absolument hors de
question de rentrer dans une polémique, tempère la ministre du Logement.
Nous, nous avons refusé la confrontation." Philippe Meirieu a lui
aussi eu un discours calqué sur celui de ses soutiens. Les noms de
Thierry Braillard et de Gérard Collomb n’auront jamais été cités et même
la question d’une nouvelle attaque en justice est éludée : "la justice
a identifié un vide juridique concernant cette affaire, explique l’élu
régional. Concernant les suites à donner, nous avons d’autres enjeux
aujourd’hui." Sagesse et retenue, des mots d'ordre scrupuleusement
respectés.
Quelques centaines de mètres plus à l’ouest, c’est au restaurant Iceo que Thierry Braillard et Collomb ont décoché leurs dernières flèches de campagne. Le carquois bien rempli, l’adjoint au maire de Lyon assure que personne ne viendra altérer la confiance et la légitimité de terrain dont il estime bénéficier. Dénonçant une ambiance de campagne délétère, qu’il impute exclusivement "à M. Meirieu et à ses soutiens parisiens", Braillard dénonce "les attaques inadmissibles dont a fait l’objet le maire de Lyon par des personnes qui se revendiquent de la majorité présidentielle." Jamais en reste quand il s’agit de brocarder Paris, le sénateur-maire de Lyon n’observe pas de round d’observation. "Deux ministres se déplacent entre deux trains, ils auraient mieux à faire de s’occuper de leur ministère", attaque Collomb. "Mme Duflot s’est parachutée dans une circonscription où François Hollande fait 60% des voix, son collègue (Hamon) dans une circonscription où Hollande a fait 57% des voix, continue-t-il. Quant à Christophe Borgel, qui n’a pas pu atterrir à Amiens, il repart à Toulouse sur une circonscription qui devait être réservée à une femme. Certains se servent, d’autres se battent", ironise Collomb. Entre un Paris prétendument combinard et des territoires vertueux, la communication clivante du maire de Lyon n’a bougé d’un iota. "Les élus locaux, qui labourent chaque jour le terrain, ne sont pas là pour un jour, mais pour toujours, glisse l’édile lyonnais. Nos amis qui sont venus de Paris ont pu s'apercevoir quelle était la profondeur de l'engagement militant autour de Thierry Braillard." Réponse dimanche soir.
on espère seulement que si Braillard est élu,on le verra plus souvent au Palais-Bourbon que Collomb au Palais du Luxembourg !
Signaler Répondresénateur ça implique aussi des obligations,pas seulement des indemnités!!!
on crois très fort que vous n'êtes pas un salarié de la fédération ump
Signaler RépondreIls sont pitoyables. Je regrette d avoir vote pour eux. Je vais voter Dimanche UMP pour la première fois de ma vie
Signaler RépondreTous ces politicards et leurs électeurs, me foutent la gerbe !
Signaler RépondreLes premiers seraient bien inspirés de se laver la bouche et le nombril, avant de l'ouvrir sur l'un ou l'autre !
Les seconds de s'acheter ou louer un cerveau avant de voter !
Ce battage médiatique, n'a qu'un but faire parler des uns et des autres !
Une attention toute particulière pour le vert donneur de leçon:
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/05/08/on-assiste-a-un-coup-de-force-de-la-direction-d-eelv_1698103_1471069.html
Collomb, pour le comprendre vraiment, il faut voir son coté admiratif du guignol lyonnais :
Signaler Répondre- se réclamer "donnons une majorité au changement" de Hollande et aller attaquer deux de ses ministres...
- donner des leçons d'assiduité à deux ministres alors qu'il ne va jamais au sénat et que depuis 2 mois il n'est plus à la mairie mais en campagne pour son Thierrynounet
- brocarder les désignés par Paris alors qu'il est devenu sénateur en 1995 parce qu'imposé par le siège parisien !
Marcus: bossé ?il n'a rien fait Havard. Aucune réalisation à son actif
Signaler RépondreEncore des méthodes de voyou de la part du candidat Collomb. Qu'espère-t-il réaliser ? Il est en train de s'isoler, même des adhérents PS... Il perdra tout, mais le risque est qu'il fasse payer son aveuglement à l'ensemble de la gauche.
Signaler RépondreComment on peut se réclamer d'une majorité quand on va cracher sur ses ministres ?
Signaler RépondreLa campagne par la violence et l'intimidation ça suffit, le PS lyonnais est en train d'exploser par la féodalité
La blague, Havard va passer au premier tour et ça sera légitime. Il a bossé pendant 5 ans, restons sur l'existant, parce que la gauche est pas prête...Pas prête du tout...
Signaler RépondreUne seule réponse : Michel Havard
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