Les convoyeurs dénoncent la mort de leur collègue tué lors d’un braquage
à Aubervilliers le 4 juin dernier. Au delà de cet hommage, les
convoyeurs de fonds demandent plus de sécurité dans leur travail au
quotidien. "On est là pour améliorer
les normes de sécurité. On est des lapins, on est trois bouts de viande
dans un camion. On se fait tirer dessus", explique Julien Rivière,
convoyeur de fonds chez Prosegur. "On
demande à l’Etat d’améliorer les emplacements des convoyeurs qui sont
toujours pris, mais aussi d’améliorer aussi les distances de sécurité car des fois
nous sommes à 50 mètres donc nous sommes tout simplement des lapins sur qui on peut tirer. Mais ce que nous demandons
surtout, ce sont des modifications dans les passages horaires car tous
les jours, nous passons à la même heure, et forcément nous sommes repérés",
poursuit le convoyeur de fonds.
Concernant l’image des convoyeurs de fonds du Rhône depuis l’arrestation
de Toni Musulin, elle semble ne pas s’être dégradée ou presque. "Quelques personnes font de temps en temps des
petites réflexions mais c’est de bonne guerre", conclut Julien
Rivière.
Dans ce contexte, est-il judicieux que les convoyeurs indiquent que les tirelires passent aux même horaires ?
Signaler RépondreEn ce qui concerne l'absence de dispositifs de protection des accès, il reste toujours aux convoyeurs d'utiliser leur droit de retrait.
Entre dévoiler une information importante pour leur sécurité et dénoncer des failles d'autrui, la cohérence n'est pas au rendez-vous...
Il est où déjà le fils Collomb ? Non, je plaisantais, ne tirez pas.
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