Le fond du problème est en partie d’ordre sociologique. Au lieu d’une
équipe de France comme il y a une équipe d’Allemagne ou d’Italie on a le
sentiment de voir évoluer une équipe des France, où se mélange la
France rurale et celle des banlieues urbaines, des français de souche et
ceux d’origine étrangère. Le manque d’homogénéité n’est pas la seule
explication. Ce brassage a ainsi fonctionné dans le passé car l’équipe
régnante de 98 à 2000 était aussi multiculturelle et pour parler selon
la sémantique de l’époque : black-blanc-beur. Mais cette génération de
joueurs avait la fibre tricolore. Sur le terrain elle ne lâchait rien et
se battait jusqu’au bout pour faire gagner la France et démontrer sa
fierté de porter le maillot bleu. Aujourd’hui c’est tout le contraire
et cette nouvelle débandade morale et sportive dans une compétition
internationale plonge nos compatriotes, sincèrement amoureux du foot,
dans le dépit et la désillusion.
Les choses sont désormais claires. Si un certain nombre de joueurs,
stars millionnaires des grands clubs européens, démontrent par leur
je-m’en-foutisme, leur ennui affiché ou leur service minimum sur le
terrain qu’ils ne sont pas intéressés par une sélection en équipe
nationale, il faut simplement et définitivement les radier de ses
effectifs, même si leur expérience fait défaut pour de prochaines
sélections. Ce ménage aurait déjà dû être opéré en profondeur après le
cauchemar de Knysna. En plagiant une célèbre citation de Churchill on
pourrait dire de l’équipe 2010 : ils avaient le choix entre le
déshonneur et la défaite, ils ont eu le déshonneur et la défaite. Au vu
des résultats de nos bleus depuis 4 ans on ne prendra pas ainsi beaucoup
de risque à faire monter une jeune génération qui aura faim de gloire
et de victoire mais qui exprimera surtout une réelle fierté à jouer pour
son pays. Les contre-performances seront plus facilement pardonnées si
ces joueurs mouillent le maillot tricolore et prouvent leur engagement
sportif, loin des spéculations mercantiles de leurs agents ou de leur
club. Une nouvelle page est à écrire à l’encre bleue, sans tache.
Idem !
Signaler RépondreLe seul point commun que j'ai avec des Benarfa, Nasri et consorts, c'est une carte d'identité française.
Signaler RépondreCertes, nous avons également la même langue en commun mais pas le même langage.
Samedi soir, j'avais plus de points communs avec les joueurs espagnols que j'en avais avec les joueurs de l'équipe de France. C'est tout dire !
Signaler RépondreNasri,Ben arfa:à dégager définitivement de l'équipe de France:ces joueurs au mauvais état d'esprit font revivre l'histoire du bus de 2010 et dire qu' on pensait ne plus revivre ça!...
Signaler Répondre