Qu’on se le dise, dans la France de 2012, Yannick Noah est une star. Son concert lyonnais à l’occasion des Nuits est l’un des quelques uns à avoir été complet en quelques semaines. Et quand on dit complet, on pense complet. Vraiment plus une place. Même pendant la première partie, assurée par Vieux Farka Touré, le public, trop nombreux pour l’amphithéâtre, se massait déjà sur le haut des escaliers menant aux gradins. Cette première partie, menée de main de maître par le chanteur en costume africain et maniant la guitare comme une rock star, aura laissé un mot à l’assemblée, un seul, qui sera d’ailleurs répété plusieurs fois par les quelques 5 000 spectateurs : « Dikoutchifo ». Noah était bien lancé.
Après plusieurs tours de hola qui auront eu du mal à partir en raison du peu d’implication du carré des invités placé en plein centre du gradin, il arrive seul sur scène, moulé dans un tee shirt noir échancré laissant deviner sa masse musculaire encore intacte. « Bonsoir les potes, je suis vraiment très content d’être là » lance-t-il. Il dédie le concert au peuple syrien, puis il raconte son enfance à Sedan, noir pour les uns, blanc pour les autres, faux blanc pour les pires. Sur ce, la musique part, et Noah chante Métisse, une chanson dans laquelle il rappelle être un mélange de couleurs. Ses musiciens (un guitariste, un bassiste et un percussionniste) le rejoignent alors. Les morceaux les plus connus de l’ancien tennisman s’enchaînent : Les lionnes, La voix des sages, Si tu savais, Donne moi une vie. Et à chaque fois le public, fosse et gradins confondus, chante les paroles qu’il connaît de bout en bout, et danse ou tend les bras. Noah, encore très alerte, commence alors son show de danse, se déhanchant comme un jeune premier, remuant ses fesses ou son torse avec une dextérité animale, suscitant même des cris de femmes. Une star en somme. Sur Ose, il descend de scène, enjambe la rambarde et chante dans le public qu’il traverse en touchant les mains de ceux qui les lui tendent, le tout avec une spontanéité déroutante.
Yannick Noah, en sueur, interagit avec son public. Il sourit, grimace, répond aux « Yannick je t’aime ». Vient ensuite la partie plus engagée du concert, lors du premier rappel. Noah chante Angela, hymne dédié à tous ceux qui ont lutté pour leurs droits. Puis vient une Marseillaise totalement réécrite (« Au rêve citoyen, finis les bataillons »), suivie d’Aux arbres citoyens et de Frontières. Mais même parti, l’assistance insiste et en redemande. Le chanteur revient alors pour interpréter New York avec toi de Téléphone (qui devient « un jour j’irai à Fourvière avec toi » sur la fin), pour finir sur Redemption Song de Bob Marley, auquel Noah a dédié un album. Sa mission étant accomplie, la personnalité préférée des Français pouvait s’amuser à esquiver ou renvoyer les coussins qui lui parvenaient par grappes, chose qui est bon signe dans les pierres antiques de Lyon.
Un citoyen modele:
Signaler Répondrehttp://www.leparisien.fr/economie/meme-yannick-noah-deconseille-a-son-fils-de-revenir-20-06-2012-2057653.php
noah le bienfaiteur préféré des français qui prône des discours proche de l'abbé Pierre (que les riches paient plus d'impôt...) mais qui avoue avoir optimisé ses recettes de sa carrière quitte à faire un procès pour ne pas payer 500000 euros au fisc.
Signaler RépondreComment les gens peuvent 'ils tomber dans le panneau de ce moraliste!
Je suis contente pour lui si sa tournée marche bien, il va enfin pouvoir rembourser au fisc (donc au peuple français) les 500000 euros qu'il lui doit.
Signaler Répondrehttp://www.francesoir.fr/people-tv/people/yannick-noah-des-problemes…-d-impots-145221.html
super star, avec collomb ça fait la paire !
Signaler Répondreencore un socialo qui veut nous faire pleurer sur les pauvres ...
Les prix des places étaient en francs suisses?
Signaler Répondreconcert a lyon MAGIQUE !
Signaler Répondreque du bonheur
Je souhaite que le fric qu'il va récolter lui servira à payer ses impôts à le France.
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