Le Tour de France du Lyonnais Sam Dumoulin: "J’étais dans le coup"

Le Tour de France du Lyonnais Sam Dumoulin: "J’étais dans le coup"
Samuel Dumoulin - DR

Durant les trois semaines de course de cette 99e édition de la Grande Boucle, Samuel Dumoulin de l’équipe Cofidis, tient son carnet de route sur Lyonmag.com.

Belle entrée en matière pour Sam Dumoulin qui a terminé dimanche quatorzième de la première étape jugée en haut de la côte de Seraing en Belgique. "J’étais dans le coup mais pas vraiment à la pointe du combat quand Chavanel a attaqué. Je pouvais juste suivre donc j’ai retardé au maximum mon sprint parce que je savais qu’il y avait vent de face sur la dernière ligne droite. J’aurais aimé faire un top 10 ça m’aurais fait plaisir, mais ce n’était pas évident parce que là c’était une bataille entre les spécialistes puncheurs et les leaders. Il me manque pas grand-chose pour faire une meilleure performance, peut-être 30m, mais à ce niveau là ce sont les plus durs à gagner." Le Venissian n’a cependant pas à rougir de sa performance car il termine dans le premier groupe de 48 costauds classé dans le même temps que le vainqueur Peter Sagan et son dauphin du jour Fabian Cancellara, qui conserve lui le maillot jaune. "Sagan, Cancellara, Boasson Hagen, Gilbert, ce sont les meilleurs coureurs du monde, ce n’est pas facile d’aller se mêler à la lutte mais c’est quand même positif, je savais que j’avais des bonnes sensations et je sentais que j’avais des réserves. Ça me met en confiance pour la suite."
D’autant que contrairement à l’an passé, Dumoulin a pour l’instant été épargné par la malchance. "D’expérience, je savais que l’atmosphère serait tendue, qu’il y aurait des chutes, mais j’ai essayé d’en faire un peu abstraction. J’ai fait les efforts au bon moment pour rester en bonne position et j’ai profité du bon travail de l’équipe qui a travaillé pour notre leader au classement général Rein Taaramae."

Objectif Boulogne

Mais pas le temps de ressasser, après l’étape le mot d’ordre de Sam c’était la "récupération". "Il faut tout de suite faire le vide de la course, se relâcher et profiter des soins. Il faut être attentif à chaque instant". Ces impératifs ont forcément un impact sur la vie de groupe. "Le Tour de France c’est une grosse machine, c’est très différent des autres courses. Même s’il y a une très bonne ambiance dans l’équipe, pendant les trois semaines on ne se voit quasiment qu’à table. Il n’y a finalement pas de gros moments de collectivité même avec mon compagnon de chambre Rémy Di Grégorio." Pour tous, l’esprit est déjà tourné vers le lendemain.
Ce lundi le profil de la deuxième étape entre Visé et Tournai, toujours en Belgique, est beaucoup plus plat. "C’est réservé aux bolides : Cavendish, Greipel ou Kittel. Le scénario va être limpide ce sera un sprint massif. C’est un petit trop compliqué pour moi donc je pense que je n’essaierai même pas de me mêler à la victoire. Je me contenterai de m’économiser pour Boulogne mardi." Car désormais l’objectif du puncheur de la Cofidis c’est cette troisième étape vallonnée, tracée entre Orchies et Boulogne-sur-Mer. "Avec cette 14e place, je n’ai plus aucun complexe et j’ai envoyé le signal à l’équipe que je suis bien présent." A suivre…
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