Pour la reprise du conseil depuis le double scrutin de la présidentielle
et des législatives, Gérard Collomb réinvestit son fauteuil de maire,
plus conforté que jamais. Artisan principal du succès de ses proches
collaborateurs dans leur course à la députation, le premier magistrat
lyonnais peut voir venir. Les temps de passage donnés par ce double
exercice électoral le laissent sans concurrence au niveau local, en vue
des municipales de 2014. Même si, abasourdie par l’ampleur de sa
défaite, la droite ne veut pas laisser un boulevard à Collomb et semble
prête à reprendre le flambeau local. Michel Havard en tête. A
l’initiative à Lyon, où l’ex-député propose la mise en place d’une
primaire de la droite et du centre pour désigner le candidat qui
affrontera Collomb en 2014, Havard devrait profiter de certains dossiers pour
faire montre de sa pugnacité de leader de l’opposition municipale.
Notamment sur la garantie sollicitée à hauteur de 100 % par la SACVL,
pour la souscription de deux emprunts d’un montant total de 5,24
millions d’euros. La manœuvre devrait faire exploser les intérêts de la
dette de la société de construction de la Ville de Lyon, explique
l’opposition.
Le conseil actera également la fin des fonctions d’adjointe municipale
de Najat Vallaud-Belkacem, ministre et porte-parole du gouvernement
Ayrault. Ce sont Anne Brugnera (jeunesse et vie associative) et Georges
Képénékian (grands évènements) qui se partagent sa délégation.
Le modèle lyonnais, c'est effectivement: "tous derrière et lui devant " (le petit cheval blanc") l'OL et des caméra de vidéo-surveillance (comme chez Valls) pour tout résoudre.
Signaler Répondre"Collomb satisfait et ses adjoints qui dorment." Vous complétez cela avec des frais faramineux, une efficacité totale et vous obtenez le rayonnement du modèle lyonnais.
Signaler RépondreCa, c'est de vrai journalisme de guerre dites-donc !
Signaler RépondreSur la photo, on voit Collomb satisfait et ses adjoints qui dorment.
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