Un ex-braqueur lyonnais témoigne dans un journal Suisse

Un ex-braqueur lyonnais témoigne dans un journal Suisse
Photo Lyonmag.com

Interviewé par "Le Matin", l’homme explique qu’il est bien plus facile de faire un braquage en suisse qu’en France.

Selon lui les suisses devraient s’inquiéter d’avantage sur la sécurité de leurs banques, bijouteries, et autres magasins de luxe. Les truands français, et ceux de la région lyonnaise seraient plus enclins à braquer des fourgons de l’autre côté de la frontière. Une Suisse "trop latente" selon l’ex-braqueur. "En Suisse, la tentation est trop forte. A Genève, de nuit, on peut encore voir des montres de luxe derrière des vitrines à peine grillagées. Dans la Suisse profonde, les voitures haut de gamme ne sont même pas équipées de tracker! Il m’est arrivé d’être dans une banque et de voir le coffre ouvert derrière l’employée!", explique le lyonnais accompagné de l'avocat David Metaxas. Il s’attarde également sur les forces de police et les sanctions applicables. "Leurs policiers sont des amateurs. Ils ont beau serrer la vis, ils sont et seront toujours deux voire trois crans en dessous de leurs collègues lyonnais.", décrit l’homme. "Les sanctions? Il y a toujours un décalage entre celles encourues de part et d’autre de la frontière. Pour un braco, on s’en sort beaucoup mieux en Suisse. On reste en prison quelques mois et ça se termine sur une libération conditionnelle et une expulsion.", continue-t-il. Il serait donc bien plus "rentable" et moins risqué d’aller braquer les banques Suisses que les Françaises. Selon lui, c’est  "un jeu d’enfant de se procurer des gros calibres". Il est très facile de faire "son marché auprès de mecs des pays de l’Est qui y habitent".

Des lyonnais ont séjourné à plusieurs reprises dans les prisons suisses. C’est ce qui aurait permis de renforcer les liens entre les truands résidant de chaque côté de la frontière, et ainsi préparer aisément de futurs braquages. "Maintenant, les mecs qui veulent monter un coup peuvent le faire tranquille. Faire un premier voyage pour amener des armes. Un autre pour repérer. Et un dernier pour péter une bijouterie ou une banque.", décrit l’ancien braqueur. "Entre la banlieue lyonnaise et la Suisse, c’est une longue histoire d’amour. Et elle n’est pas près de s’arrêter.", termine l’homme originaire de Lyon.

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