Le Tour de France du lyonnais Sam Dumoulin: l’affaire Di Grégorio, "des moments difficiles"

Le Tour de France du lyonnais Sam Dumoulin: l’affaire Di Grégorio, "des moments difficiles"
Samuel Dumoulin - DR

Durant les trois semaines de course de cette 99e édition de la Grande Boucle, Samuel Dumoulin de l’équipe Cofidis, tient son carnet de route sur Lyonmag.com.

Malgré sa bonne forme actuelle, Samuel était fatigué mercredi soir. Le puncheur de Vénissieux avait les jambes meurtries par cette première journée en altitude sur les pentes abruptes du col du Grand Colombier dans l’Ain. Mais c’est le cœur qui était certainement le plus lourd au lendemain de l’affaire Di Grégorio qui a éclaboussé son équipe Cofidis. Le coureur, interpellé mardi matin pour de forts soupçons de dopage, partageait la chambre de Dumoulin depuis le départ de cette Grande Boucle, ce qui rajoute encore au choc. "C’est vrai que ce sont des moments difficiles à vivre. Je ne m’y attendais pas du tout. C’est un peu bouleversant", reconnait Sam. "Il faut continuer à avancer, mais c’est vrai que ç’a été difficile de se remettre dans la course ce matin. Nerveusement ce n’est pas facile." Mais l’équipe a décidé de ne pas céder à l’abattement. "On s’est remis dedans. On va continuer à travailler pour Rein (Taaramae, le leader qui vise toujours le maillot blanc) et après j’essaierai de saisir une opportunité pour aller chercher une étape."

Le public "m'a fait chaud au cœur"

En attendant mercredi sur des routes qu’il arpente à l’entrainement, Samuel a été touché par "le public qui était super. Ils nous ont vraiment encouragés, et moi j’ai été encouragé encore un peu plus car j’étais presque à domicile. Ça m’a fait chaud au cœur. Je remercie vraiment tous les supporters pour leur attitude." Et ce soutien il va en avoir besoin ce jeudi lors de la 11e étape entre Albertville et la Toussuire, "peut-être la plus dure du Tour de France". Avec ces quatre cols (la Madeleine, la Croix-de-Fer, le Mollard et la montée vers la Toussuire), "ce sera un petit peu sauve qui peut ! Comme l’étape est courte, les délais le seront aussi. Je pense qu’on va partir très vite dans la vallée. Le col de la Madeleine, on va le monter vite. Il va falloir s’accrocher et avec les jambes que j’ai, je pourrai peut-être tenir jusqu’au Glandon, après je prendrai un grupetto." Il se joindra donc à tout les non-grimpeurs, lâchés en montagne, qui s’organisent pour parvenir à l'arrivée avant les délais d'élimination. "C’est sure que c’est moins dur que si on s’accrochait un maximum, mais ce n'est pas facile non plus. Il faut quand même pédaler, et on le fait même plus longtemps. Donc croyez-moi ce ne sont pas des vacances !" A suivre...

X
0 commentaire
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.