Les Nuits offrent à Fourvière une sweet folky night

Les Nuits offrent à Fourvière une sweet folky night
Le spectacle, ici Anna Ternheim, était filmé par les caméras d'Arte - LyonMag

Les Nuits de Fourvière accueillaient jeudi soir la Nuit Folk dans le grand théâtre antique.

Le spectacle, débuté, à 20h30, s’est terminé à 23h45. Largement de quoi profiter. La soirée s’est déroulée en trois parties autour de trois artistes, deux américains et une suédoise qui se sont tous extasiés devant le site des théâtres romains.
C’est le christique Jonathan Wilson qui est arrivé sur scène le premier, accompagné d’un bassiste aux cheveux aussi longs que les siens, d’un guitariste ébouriffé, d’un batteur à mèche et d’un pianiste électro en jaquette. Des trois artistes programmés ce soir, il a livré la prestation la plus électrisante, portée par ses rifs psychédéliques de guitare électrique et des chansons qui l’auront vu grimacer tant il en vivait les textes. La batterie apportant une ambiance pop-rock, l’assistance a pu ressentir toute l’énergie du son californien. Punchy.
Après un premier intermède, c’est Anna Ternheim qui a pris la relève, accompagnée pour sa part de trois musiciens aux multiples instruments (contre-basse, violoncelle, piano, guitare, cor et même xylophone). Touchante dans sa veste noire et ses immenses chaussures, elle a rappelé parfois Charlie Chaplin dans sa désarmante mais charmante maladresse, flottant sur scène de gauche à droite. Son répertoire a emporté le public qui a commencé à descendre dans la fosse, notamment avec sa très tendre The Longer The Waiting (The Sweeter The Kiss), que la scandinave était toute fière d’annoncer avoir enregistrée à Nashville et dont les influences country étaient évidentes. Rafraîchissante.
La soirée s’est ensuite terminée avec Alela Diane, seule sur scène car seulement accompagnée de sa guitare sèche et de son micro d’argent. L’Américaine, jouant avec aisance le jeu du spectacle, est arrivée avec un registre beaucoup plus mélancolique. Ses chansons, qui reposent en grande partie sur sa capacité à aller chercher très loin et très haut le texte, ont traversé Fourvière comme un long songe de nuit d’été. Les paroles, souvent tristes, s’enchaînent dans un même registre dépouillé évoquant à l’oreille les grands espaces de l’Ouest. Colorado Blue, Lost Land et Bad Farewell ont ainsi ému les spectateurs dont beaucoup ont attendu ce set pour s’enlacer. Nostalgique.


X
0 commentaire
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.
Nous ne vous enverrons pas d'email sans votre autorisation.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.