Les gendarmes s’installent samedi dans leur nouvelle caserne à Sathonay-Camp

Des équipements sportifs, une grande salle de restauration, une station-service et même un salon de coiffure… C’est une vraie petite ville dans la ville qui est en train de se terminer sur les 17 hectares du site de Sathonay-Camp. Une caserne qui sera accessible à tous, car "il ne fallait pas recréer un camp militaire dans la ville qui aurait isolé les deux mondes", souligne le maire Divers Droite, Pierre Abadie. Les derniers militaires, installés dans le fort, sont partis en 1997, et l’arrivée aujourd’hui de la direction régionale de la gendarmerie nationale, après un passage dans les tours de Bron devenues trop vétustes, doit permettre de changer la vision des civils sur les militaires, "un peu repliés sur eux-mêmes", selon le capitaine Jean-Pierre Maurige, coordinateur du projet de Sathonay-Camp. Un projet estimé à 160 millions d’euros, auquel il faut ajouter les 12,7M€ de loyer annuel payé par l’Etat.