Il s'agit là du récit d’une campagne étouffée par les réseaux et le pragmatisme de
Gérard Collomb qui avait pris sous son aile son adjoint aux Sports à la
Ville de Lyon.
Philippe Meirieu prévient, il ne veut pas passer pour un "mauvais
perdant", mais simplement rétablir "la vérité parce que la démocratie
est une affaire trop sérieuse pour la laisser à quelques "grands élus"".
L’ancien candidat investi par l’alliance PS-EELV n’a que peu apprécié
d’avoir été au centre d’une guerre politique menée par plus fort que
lui. Car Philippe Meirieu le reconnaît, à ce petit jeu-là, Gérard
Collomb est bien plus affuté. C’est d’ailleurs le maire de Lyon qui sera
la principale cible du récit, Thierry Braillard apparaît comme un
simple poulain censé diffuser la bonne parole de son parrain à
l’Assemblée Nationale.
A la lecture du court texte proposé gratuitement par le vice-président
de la région Rhône-Alpes, il apparaît clairement qu’il se faisait une
autre idée de la politique. Une politique proche des gens, désintéressée,
qu’il détaille longuement à la fin de son livre. Mais face au
rouleau-compresseur de Gérard Collomb, une telle candeur ne pouvait pas
déboucher sur une autre issue qu’une démonstration de force. Militants
belliqueux, pressions sur des élus, le "baron local" abuserait des
méthodes des meilleurs thrillers politiques. Mais contrairement à la
majorité de ces films, le gentil naïf n’a pas réussi à renverser le
pouvoir tentaculaire.
Pis encore, il a entraîné dans sa chute ses proches collaborateurs
comme sa suppléante Nathalie Perrin-Gilbert, passée de poil-à-gratter du
PS local à probable cible à dégager en 2014.
Gérard Collomb et ses "bébés" font la loi sur Lyon, adressant
fièrement quelques bras d’honneur à Solférino. Rien de neuf. Mais
Philippe Meirieu se sent désormais investi d’une mission, celle
d’informer les électeurs lyonnais qu’ils peuvent demander des comptes au
premier magistrat de la ville, au nom d’une démocratie qu’il considère bafouée.
Meirieu restera dans l'Histoire comme le cocu des législatives de 2012
Signaler RépondreMeirieu est consternant. Il se donne le beau rôle alors qu'il ne s'est jamais intéressé à Lyon. Cela ne lui a pas suffi d'avoir détruit l'école ?!? Il voulait en plus ridiculiser Lyon à l'Assemblée.
Signaler RépondreAlors lui, dans son rôle de "chevalier blanc et redresseur de torts", il est autant crédible que les "barons" qu'il dénonce ! mdr
Signaler RépondreLe plus grave dans cette histoire, c'est qu'il puisse y avoir des gens qui achète son machin en papier !
A mon avis, on ne va pas le voir souvent là-haut, comme son grand-frère Gégé au Sénat ! Mais il va quand-même palper...
Signaler RépondreSuite logique des législatives, et il faut bien exister médiatiquement en attendant les municipales, Meirieu le sait bien. Ceci-dit, je ne lui jette pas trop la pierre, et objectivement, il aurait été plus utile au Parlement que le gentil et sympa Braillard (c'est vrai, en plus). Et pendant ce temps-là, chez les socialo-sarkozistes Collomb et Valls, on vire les Roms à une semaine de la rentrée scolaire, et ceci avant la décision des tribunaux respectifs. Cool !
Signaler RépondreJe le comprend: plus de 5000 euros net par mois, plus les notes de frais non justifiables, plus le train gratos en 1ere classe pour aller à Paris, et j'en passe, tout ça qui lui passe sous le nez! A sa place moi aussi j'aurais les boules!!
Signaler Répondrenaif merieu ? il ne s'est engagé en politique que quand il lui a été proposé de prendre la tête de la liste europe écologie en rhone alpes après avoir trainé sa vie entière au ps
Signaler RépondreLe gang des lyonnais socialistes fera un beau sujet de film dans quelques années.
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