Vers 16 heures, ce sera au tour du tabac des Célestins, rue des Archers
(2°). Le mouvement est d’ampleur nationale : les buralistes s’alarment
du projet de Bruxelles d’instaurer des paquets de cigarettes sans
couleurs, sans logo ni aucun signe distinctif. A terme, l’Union
européenne prévoirait de faire disparaître les linéaires des bureaux de
tabac. "Non seulement cela va défigurer nos fonds de commerces, mais
c’est une entrave à la liberté de choix du consommateur, selon
Jean-Pierre Teindas, président de la chambre syndicale des débitants de
tabac du Rhône. Le client ne saura plus ce qu’on lui vend, et s’il
s’apprête à fumer une Marlboro, une Camel ou une Gauloise. Nous pourrons
lui vendre ce qui nous passe par la tête, et pourquoi pas, après tout,
aller nous fournir chez la contrebande".
Désormais, 22% des paquets de tabac achetés en France viennent de la
contrefaçon. Une tendance grandissante que cette mesure pourrait encore
amplifier : "Jusqu’à présent, les fabricants se démarquaient avec des
paquets identifiables. Désormais, dans les pays de l’Est, on fabriquera
des paquets blancs, identiques à ceux que l’on trouve dans le commerce,
et vous ne saurez pas si vous fumez de l’extrait de Marlboro ou de
l’extrait de ‘chichon’".
Et si les anti-tabac arguent du fait
qu’enlever la publicité sur les paquets, c’est les rendre moins
attractifs pour les jeunes, Jean-Pierre Teindas rétorque : "De toute
façon, eux sont déjà acheteurs de cigarettes de contrebande, ils ne
recherchent pas la marque".
Le tabac est un excellent produit pour limiter le déficit des retraites.
Signaler RépondreDe toute façon, on finira bien un jour par interdire la vente du tabac, vu ce que ça coûte à la collectivité!
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