La vie en dehors de Lyon n’est pas rose pour les gardiens de l’OL

La vie en dehors de Lyon n’est pas rose pour les gardiens de l’OL
Se faire une place au soleil en dehors de Lyon relève de l'exploit pour les derniers remparts de l'OL - LyonMag

Alors qu’Hugo Lloris, qui garde vendredi soir les cages des Bleus, va devoir batailler pour jouer à Tottenham, il s’avère que ses prédécesseurs ont eux aussi eu du mal en partant de Lyon.

Trois gardiens ont marqué les années 2000 à Lyon. Grégory Coupet tout d’abord, en s’affirmant comme le patron incontesté d’une équipe qui raflait tout sur son passage. Rémy Vercoutre, l’éternel remplaçant ambianceur de vestiaire et finalement Hugo Lloris, le surdoué qui aura maintenu l’OL à flots durant les années de disette.
Tous sont passés ou sont encore sous la coupe de Joël Bats, le tailleur de talent brut par excellence. Tous ont marqué les belles années olympiennes à leur manière. Mais dès qu’ils se sont envolés vers d’autres cieux, leur talent et leur expérience n’a plus suffi.

Le plus vieil exemple concerne Rémy Vercoutre. En 2004, à seulement 24 ans, l’ancien Montpelliérain est las de cirer le banc. Greg Coupet est alors intouchable et le numéro 2 décide de se faire prêter. Direction l’Alsace où les gants de titulaire l’attendent à Strasbourg. Mais des prestations en dents-de-scie et surtout une grave blessure vont finalement le renvoyer sur le banc. Et quand il sera en mesure de rejouer, son ex-remplaçant Stéphane Cassard est devenu indétrônable. Rémy Vercoutre reviendra alors à Lyon, la queue entre les jambes, grappillant ensuite quelques matchs en 8 saisons avant de connaître, peut-être, l’apogée en 2012.

Les rares fois où Vercoutre foulera la pelouse seront souvent le fait d’une blessure de Coupet. Le "poulet" favori de Bats connaîtra lui aussi un après-OL désastreux. En 2008, après une carrière lyonnaise bardée de trophées, il signe en Espagne à l’Atlético Madrid. Mais le signe indien veille : le gardien en place garde la préférence du coach. Onze petits matchs volés à Léo Franco plus tard, Coupet retourne en France, au PSG. Là aussi, une blessure puis la concurrence d’Apoula Edel (!) vont ternir sa fin de carrière.

Il ne faudrait pas beaucoup d’anecdotes en plus pour commencer à se faire du souci pour le pari anglais d’Hugo Lloris. L’Américain Brad Friedel, du haut de ses 41 ans, pourrait toutefois éloigner le Niçois du terrain pendant seulement une saison, le temps de tirer sa révérence. Mais rien que quelques mois sans jouer seraient un tort gravissime pour le capitaine de l’équipe de France. Car plus que son brassard, c’est bien sa place de numéro 1 chez les Bleus qu’il pourrait se voir retirer. Hugo a cependant les épaules pour vaincre la malédiction lyonnaise, qui a déjà emporté dans les méandres des divisions inférieures Nicolas Puydebois, Rémy Riou ou Johan Hartock.
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2 commentaires
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milka223 le 08/09/2012 à 07:45

C'est simple les gardiens francais sont systematiquement surévalués on dit qu'ils fnt partie des meilleurs du monde mais comme par hasard dés qu'ils quittent le championnats de france ils se retrouvent en difficulté.
Bon Lloris au pire sera titulaire l'an prochain

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Gorgelin le 07/09/2012 à 18:51

C'est vrai qu'en formation de gardiens, de tout petit à professionnel, on a pas sorti de Ballon d'or en puissance. Et si Joël Bats récupérait tous les lauriers pour simplement bosser avec des joueurs déjà bien formés ?

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