Alors que ce début de semaine a été marqué par ses déclarations et ses
envies d'ailleurs, TP a préféré calmer l'emballement médiatique. "J'ai
rendez-vous la semaine prochaine avec les actionnaires (du club) et le
maire de Lyon. Ma priorité reste de faire (le projet) à Lyon, à l'ASVEL
car j'ai commencé l'histoire là-bas et j'ai fait venir Pierre Vincent,
Laurent Foirest ou d'autres. Mais si elles se présentent, je ne serais
pas contre d'autres possibilités".
Tony Parker ne s'en cache pas, il veut que ses
projets de grande salle et d'académie voient le jour. Mais il souhaite
également avoir son mot à dire, ce qu'il n'aurait pas forcément à Paris :
"C'est compliqué aussi. Et ce serait un autre projet qu'à l'ASVEL, où
l'idée est de grandir petit à petit. PSG, c'est sous contrôle qatari. Tu
peux juste donner une image, de la crédibilité au projet et des
connexions. Mais cela ne serait pas mon club comme pourrait l'être
l'ASVEL..."
Déçu par les dirigeants, les politiques, ses joueurs, TP semble prêt à
donner une dernière chance à tout le monde. Gérard Collomb, Jean-Paul
Bret et Gilles Moretton devront se montrer plus que convaincants.