28 000 spectateurs seulement sont attendus, selon l’OL, pour assister ce dimanche après-midi à Lyon-Ajaccio (17h), le premier match d’une série de six en 22 jours dont deux en Europa League.
Avec deux assistances de 25.000 personnes dans un stade de Gerland d’une capacité de 40.000 places, pour les deux rencontres jouées en août face à Troyes et Valenciennes, l’OL mesure déjà l’ampleur des dégâts de la crise économique qui touche les ménages et par là-même son public.
Bien sûr, l’affiche n’est pas terrible mais il y a encore un ou deux ans, malgré cela, ce match aurait attiré plus de 35.000 spectateurs.
Le club avait déjà enregistré une baisse du public la saison passée où les affluences ont rarement dépassé les 35.000 personnes même en Champion’s league. La billetterie a enregistré une perte de 6,8% sur le dernier exercice (17,7 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 19 millions au 30 juin 2011).
L’OL tente bien de faire bonne figure pour garnir le stade en distribuant moults invitations, plus faciles à obtenir qu’auparavant mais aimerait limiter à l’avenir cette façon d’opérer qui n’est pas bonne sur le long terme.
Les responsables de ce service à l’Olympique Lyonnais sont également très inquiets de l’affluence attendue en Europa League, jeudi soir contre Sparta Prague à 21H05 malgré des tarifs très attractifs (à partir de 8 euros la place) et la concurrence de la TV.
Globalement, le club n’est pas aidé par le calendrier de la phase aller en L1 avec seulement comme "affiche" à domicile Bordeaux, voire Montpellier, le champion qui réalise toutefois un début médiocre.
Le public peut donc être tenté d’attendre la suite et de voir au coup par coup et non pas de souscrire un abonnement. Ainsi, le nombre d’abonnés a chuté de 30% environ par rapport à la saison passée pour laquelle il était de 18.000.
Dans ce cadre, le club a déjà alerté, depuis plusieurs semaines, les différents prestataires liés à l’accueil du public, qu’il ferait appel, cette saison, à un personnel moins nombreux dans le but de réaliser des économies et de s’adapter aux assistances actuelles.
Ce sont, ce que l’on peut appeler, les effets collatéraux de la crise et de la baisse de régime de l’OL.
En attendant, l’Olympique Lyonnais a l’occasion de confirmer son bon début de championnat (2e, 10 points sur 12) sur le terrain contre un adversaire, coriace, certes et qui avait obtenu le nul (1-1) à Gerland en début de saison dernière. Hormis Yoann Gourcuff, en soins pour son genou droit blessé contre Troyes, Rémi Garde peut compter sur l’ensemble de son effectif avec notamment les retours de Lisandro et la première convocation de Fabian Monzon et Arnold Mvuemba, dernières recrues du mercato.
S.V.
et le comble serait que le contribuable compense les déficits de la gestion du stade des lumières comme c'est le cas pour le stade de France actuellement
Signaler Répondre:affligeant!
c'est un scoop que tu nous fais là ?
Signaler RépondreLe manque d afluence est du je pense a la crise et de plus au manque de tres bons resultats la saison derniere
Signaler RépondreJe suis supportrice de l'OL mais il faut avouer que la crise économique n'a rien a voir là dedans, mais à mon avis ce sont plutôt les mauvais résultats du club la saison dernière et la non qualification en LDC qui en sont responsables...
Signaler Répondreet avec ça ils veulent un stade de 60 000 places où les tarifs seront bien plus élevés !?
Signaler RépondreInvitations revendues à la sauvette au abord de la billetterie, toujours par les mêmes personnes...
Signaler RépondreIl y a aussi le fait que les matchs se retrouve à des heures à la con... Un vendredi soir, un Dimanche aprem...