Le maire de Villeurbanne a très peu goûté les déclarations qui ont fleuri dans la presse : "Quand
je lis des choses comme 'les politiques n'ont pas fait le travail', je
trouve ça zéro. Si le projet initial ne s'est pas réalisé, c'est parce
que le dossier n'a pu être monté sur le plan économique. Ce n'est pas la
faute des collectivités locales, on ne peut pas nous accuser, Gérard
Collomb et moi, d'avoir été en désaccord sur ce sujet." Sans les nommer, le maire de Villeurbanne renvoie donc Tony Parker et la direction du club à leurs responsabilités.
Quant à des solutions alternatives, Jean-Paul Bret attend de voir, persuadé qu'il faut "raison garder" et s'appuyer avant tout sur un projet "économiquement apprécié". "L'histoire de Gerland (NDLR : comme évoqué dans la presse jeudi matin),
je l'entends depuis un moment, mais entre le Palais des Sports et la
Halle Tony Garnier, pouvez-vous me dire où est le foncier disponible?
Croyez-moi, l'Astroballe restera la salle de l'ASVEL pendant encore de
nombreuses années". Et si jamais le club venait à quitter
Villeurbanne, ce serait au détriment de la manne financière apportée par
la municipalité : "A cette époque où l'argent public se fait rare,
les collectivités ne vont pas prendre la place des promoteurs privés. Si
le club va s'installer ailleurs, je ne vois comment la mairie pourrait
continuer à le subventionner". Actuellement, la part apportée par la Ville de Villeurbanne correspond à environ 30% du budget total de l'ASVEL.