Ces réductions d'effectifs prendraient la forme de départs volontaires. Si l'avenir des sites de Toulouse et Montpellier reste flou, aucune délocalisation ou fermeture de site en France n'est programmée. La région lyonnaise (celle, après l'Ile-de-France, où Sanofi est le plus implanté) pourrait même tirer profit de cette restructuration. C'est ce que croit savoir le site web Boursier.com : non seulement les activités de développement seraient maintenues telles quelles à Lyon, mais un centre d'excellence mondial des maladies infectieuses pourrait bientôt voir le jour dans l'agglomération.
Cependant, aucune garantie n'a été donnée quant au maintien des emplois dans le Rhône : selon des chiffres évoqués par Le Progrès dans son édition de mardi, Sanofi Pasteur (filiale de Sanofi) emploie 750 personnes à Gerland. 3400 personnes sont employées à l'usine et au centre de recherche de Marcy-l'Etoile. Enfin, deux autres filiales installées à Gerland, Merial (vaccins animaux) et Genzyme (production d'anticorps pour les patients transplantés) comptent respectivement 580 et 250 salariés.
Les détails de cette restructuration devraient être communiqués dans les prochains jours aux représentants du personnel.