Suite à la catastrophe de Fukushima, des tests de résistance ont été
menés dans toute l’Europe pendant un an. 100 à 200 millions d’euros par
centrale seraient nécessaires pour améliorer ces défaillances. La
Commission s’inquiète notamment de la sécurité des installations en cas
de catastrophe naturelle ou bien d’intrusion. En mai dernier, un
militant de Greenpeace avait ainsi pénétré dans la centrale du Bugey
dans l’Ain. Des manifestations sont d’ailleurs prévues ce mois-ci dans
la région lyonnaise. Le jeudi 11 octobre, deux marches relieront le site
du Bugey à Lyon en passant par l’Ain ou par l’Isère à l’appel de Stop
Bugey. Le samedi suivant, une manifestation est prévue quai Augagneur à
Lyon.
Le rapport de la Commission, qui ne préconise pas de fermeture, doit être validé mercredi. Des recommandations seront ensuite soumises
lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, probablement en
octobre.