Le but de la conférence de presse de mercredi était de présenter le nouveau maillot de la Green Team. le vert est devenu plus foncé, et deux entreprises régionales y apparaissent en sponsor principaux : Alptis et LDLC.com.
Mais l'essentiel est ailleurs. Sur le plan sportif, les choses s'annoncent d'ores et déjà compliquées. L'ASVEL n'a pas participé aux play offs en terminant 12e du dernier championnat de France et sera donc privé de coupe d'Europe. La préparation est pour le moins chaotique, puisque les hommes de Pierre Vincent ont perdu 9 de leurs 10 matches amicaux. La Pro A rependra pourtant dès vendredi avec un déplacement chez le champion en titre, l'Elan Chalon. Qu'à cela ne tienne, le président Moretton se veut rassurant : "notre budget est en augmentation de 15%. L'objectif est que l'ASVEL reste dans le haut du panier et se qualifie pour les play-offs".
Voilà donc pour le parquet. Reste les autres dossiers. Le club a abandonné son projet d'Arena de 15 000 places sur le site de la friche ABB pour des raisons financières. Gilles Moretton a-t-il un plan B? "On continue de travailler discrètement. On est tous impatients, Tony Parker le premier, de voir ce projet se réaliser. Plusieurs clubs vont avoir leur salle de 10 000 places, comme Orléans ou Gravelines. En Pro B aussi certains auront des salles de 5000, comme Bourg-en-Bresse ou Antibes. On est pour l'instant parfaitement bien à l'Astroballe mais d'ici 5 à 10 ans on aura besoin d'être au niveau des autres clubs français. Cette salle de 10 000 places est donc nécessaire pour le développement du club." Et le président villeurbannais de préciser que cette future salle, toujours hypothétique, pourrait également servir à accueillir un nouveau tournoi de tennis ou de grands spectacles.
Le cas Tony Parker également fait débat. Le vice-président de l'ASVEL a fait part il y a quelques semaines de ses états d'âme, menaçant de quitter le club suite à l'abandon du projet de salle et de sa Tony Parker Academy. "Tony a une vision américaine : on a envie de faire et on fait plus vite. Nous c'est parfois plus compliqué notamment au niveau administratif et juridique. Mais son agacement est légitime. On échange par sms régulièrement, nos relations sont bonnes. La confiance est totale. TP garde la main sur le secteur sportif avec Laurent Foirest et le coach Pierre Vincent".
L'entraîneur villeurbannais, vice-champion olympique à Londres avec les filles de l'équipe de France, qui n'est, pour le moment et d'après son président, pas encore sur la sellette.