Une confrontation inédite pour l’OL qui garde un bon souvenir de ses anciennes confrontations avec Tel-Haviv. Mais cette première, difficile d’imaginer comment elle va se
dérouler tant leur adversaire est ultra-novice sur la scène européenne.
L’Hapoël
Ironi Kiryat Shmona F.C. est champion en titre. Une prouesse remarquée
puisque le trophée est venu pour la première fois garnir l’armoire du
club. Cette saison, c’est déjà plus compliqué puisqu’il pointe à la 7e place
avec 2 victoires en autant de défaites.
Mais l’euphorie de l’an dernier lui a permis d’accéder à l’Europa League.
La
musique des phases de poules d’une compétition européenne n’avait jamais
retenti dans le stade municipal de 5300 places. L’OL se retrouvera donc
face à un petit Poucet porté par une ambiance survoltée. De quoi raviver
des souvenirs douloureux dans les têtes rhodaniennes qui ne digèreront
peut-être jamais l’élimination face à un autre Apoel, celui de Nicosie.
Comme celui des Chypriotes à l'époque, l’effectif du Kiryat Shmona est très faible sur
le papier. Composé en majorité d’israéliens, il compte également un Américain, un
Finlandais, un Macédonien et un Serbe. Le joueur qui possède le plus
d’expérience pourrait être l’Argentin David Solari. Ce dernier a souvent
dû écouter les récits de son frère empreints de Ligue des champions et de
sélection nationale. Car l’attaquant de l’Hapoël n’est autre que le
frangin de Santiago Solari, un nom qui parlera aux fans du Real Madrid,
époque Galactiques.
Même si leurs niveaux ne leur permettent pas
d’intégrer leurs sélections nationales respectives, les joueurs
israéliens auront à cœur de bousculer un grand d’Europe à domicile. Lyon
deviendra d’ailleurs le plus prestigieux adversaire à jamais fouler la
pelouse du stade municipal. Le précédent était un certain BATE Borisov.
Les Biélorusses avaient d’ailleurs mis fin à la longue invincibilité du
gardien israélien à domicile. L’Hapoël a la fâcheuse habitude de
bétonner derrière. Pour le plus grand bonheur de Dejan Lovren qui avait
déjà critiqué Bordeaux dimanche dernier, reprochant aux Girondins "d’avoir placé un bus dans leurs cages". Une technique qui semble avoir payé puisque l'Hapoël avait réussi à accrocher le match nul à Bilbao.
Non loin de la frontière
avec le Liban, l’OL arrive donc dans une région qui pense tous les jours à la guerre et
aux tirs de roquettes. En repartir sans les trois points de la victoire
serait un faux-pas à la quasi-hauteur de l’élimination à Nicosie.
Joli TALC!!!
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