Gilles Moretton, ASVEL : "si on ne fait pas une salle de 10 000 places, Parker ira voir ailleurs"

Gilles Moretton, ASVEL : "si on ne fait pas une salle de 10 000 places, Parker ira voir ailleurs"
Gilles Moretton - LyonMag

Gilles Moretton, président de l'ASVEL, était l’invité ce jeudi de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.

Après une préparation très difficile (9 défaites en 10 matchs), l’ASVEL a frappé un grand coup en tombant le champion en titre dès la 1ere journée de Pro A. De quoi redonner des ailes au président Gilles Moretton ? "Non pas forcément. On est heureux et agréablement surpris, pour tout le monde, notamment les supporters. Mais on reste très prudent car le match piège, c’est vendredi soir face à Boulazac. Je crois qu’Amara Sy, le joueur emblématique de l’ASVEL, a bien alerté ses coéquipiers. On n’avait rien à perdre à Châlon. Bien joué, bravo mais maintenant il faut continuer là-dessus."

Avec une tragique 12e place l’an dernier, plus mauvais résultat du club, quels sont les objectifs fixés cette année par Gilles Moretton ? "Nos objectifs sont très prudents, on va rester humble cette saison. On se doit de viser les play-offs, c’est évident qu’on les a ratés l’an dernier tout comme la semaine des As. Ça sera notre objectif majeur. Après, même si l’effectif de Châlon est au-dessus de la mêlée, il va falloir que les groupes se composent. Je crois qu’on a un coup à jouer, on a en tout cas découvert un état d’esprit de guerrier qui nous laisse un peu d’espoir pour la saison à venir."

Avec de nombreux remaniements et plusieurs joueurs cadres partis à l’étranger, l’équipe 2012 est-elle meilleure que celle de l’an dernier ? "Elle est différente et plus adaptée au championnat de France. On avait une équipe très jeune, elle est plus mature désormais avec des joueurs cadres. La politique reste la même avec la formation qui est notre fil rouge. Beaucoup de jeunes comme Livio Jean-Charles et Théo Leon sont encore là, mais aussi des joueurs en devenir avec Alexandre Chassang et Jean-Dieudonné Biog. On a également moins d’Américains, ils ne sont plus que deux. C’est assez intéressant de voir le groupe évoluer mais il faudra du temps pour le juger définitivement."

Tony Parker avait bâti l’équipe de l’an dernier, avait joué avec. Comment-a-t-il vécu cette refondation ? "Tony Parker a découvert de l’intérieur la spécificité de la Pro A, avec un basket très physique. Et peut-être que dans la composition de l’équipe l’an dernier, qui était très jeune, on s’est retrouvé avec des joueurs un peu tendres. Du coup, je pense que le trio Laurent Foirest, Tony Parker et Pierre Vincent a rectifié le tir."

Après sa sortie fracassante dans la presse, TP se fait de plus en plus rare et de plus en plus pressant pour que la grande salle et la TP Academy voient le jour dans l’agglo lyonnaise. Les relations seraient tendues entre le meneur de jeu de l’équipe de France et son président ? "Pas du tout. Je crois qu’il a simplement exprimé quelque chose de légitime. On a aujourd’hui pas beaucoup avancé et lui il exprime sa volonté, il est venu à Villeurbanne pour un projet, pour construire une nouvelle salle parce que c’est une nécessité. Il faut être très clair : si on n’est pas capable dans la 2e agglomération de France de faire une salle de 10 000 places alors qu’on voit que Boulazac, 6600 habitants, a une salle de 5200 places (…), on peut imaginer qu’il ira voir ailleurs."

Des solutions sont proposées à Gilles Moretton, comme par exemple Jean-Michel Aulas qui pourrait accueillir l’ASVEL à Décines aux côtés de l’OL. Mais le président villeurbannais ne veut rien laisser transparaitre.
"On va laisser tout le monde s’exprimer et puis continuer à travailler tranquillement. Depuis 2007, l’ASVEL n’avait pas gagné son premier match de championnat, qui plus est à l’extérieur et contre Châlon. Donc on va essayer de continuer."
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3 commentaires
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Ainay le 15/10/2012 à 10:47

ça sent encore le roussi cet histoire, encore des constructions sur fonds publiques qui ne seront même pas rentabilisés, ça me rappelle un certain quartier ultra moderne et déjà ultra dégradé : confluence ....

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Solange le 11/10/2012 à 19:15

Parfait qu'il aille voir ailleurs et qu'il emmène aussi aulas et sont ol land!

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CRO le 11/10/2012 à 14:12

Tony Parker n'a qu'à la payer sa salle et le terrain pour la construire.
Qui l'en empêche ?
Personne, il veut seulement que la Collecitivité finance son joujou à son nom.

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