Après une préparation très difficile (9 défaites en 10 matchs),
l’ASVEL a frappé un grand coup en tombant le champion en titre dès la
1ere journée de Pro A. De quoi redonner des ailes au président Gilles
Moretton ? "Non pas forcément. On est heureux et agréablement
surpris, pour tout le monde, notamment les supporters. Mais on reste
très prudent car le match piège, c’est vendredi soir face à Boulazac. Je
crois qu’Amara Sy, le joueur emblématique de l’ASVEL, a bien alerté ses
coéquipiers. On n’avait rien à perdre à Châlon. Bien joué, bravo mais
maintenant il faut continuer là-dessus."
Avec une tragique 12e
place l’an dernier, plus mauvais résultat du club, quels sont les
objectifs fixés cette année par Gilles Moretton ? "Nos objectifs sont
très prudents, on va rester humble cette saison. On se doit de viser les
play-offs, c’est évident qu’on les a ratés l’an dernier tout comme la
semaine des As. Ça sera notre objectif majeur. Après, même si l’effectif
de Châlon est au-dessus de la mêlée, il va falloir que les groupes se
composent. Je crois qu’on a un coup à jouer, on a en tout cas découvert
un état d’esprit de guerrier qui nous laisse un peu d’espoir pour la
saison à venir."
Avec de nombreux remaniements et plusieurs
joueurs cadres partis à l’étranger, l’équipe 2012 est-elle meilleure que
celle de l’an dernier ? "Elle est différente et plus adaptée au
championnat de France. On avait une équipe très jeune, elle est plus
mature désormais avec des joueurs cadres. La politique reste la même
avec la formation qui est notre fil rouge. Beaucoup de jeunes comme
Livio Jean-Charles et Théo Leon sont encore là, mais aussi des joueurs
en devenir avec Alexandre Chassang et Jean-Dieudonné Biog. On a
également moins d’Américains, ils ne sont plus que deux. C’est assez
intéressant de voir le groupe évoluer mais il faudra du temps pour le
juger définitivement."
Tony Parker avait bâti l’équipe de l’an dernier, avait joué avec. Comment-a-t-il vécu cette refondation ? "Tony Parker a découvert de l’intérieur la spécificité de la Pro A, avec
un basket très physique. Et peut-être que dans la composition de
l’équipe l’an dernier, qui était très jeune, on s’est retrouvé avec des
joueurs un peu tendres. Du coup, je pense que le trio Laurent Foirest,
Tony Parker et Pierre Vincent a rectifié le tir."
Après sa
sortie fracassante dans la presse, TP se fait de plus en plus rare et de
plus en plus pressant pour que la grande salle et la TP Academy voient
le jour dans l’agglo lyonnaise. Les relations seraient tendues entre le
meneur de jeu de l’équipe de France et son président ? "Pas du tout.
Je crois qu’il a simplement exprimé quelque chose de légitime. On a
aujourd’hui pas beaucoup avancé et lui il exprime sa volonté, il est
venu à Villeurbanne pour un projet, pour construire une nouvelle salle
parce que c’est une nécessité. Il faut être très clair : si on n’est pas
capable dans la 2e agglomération de France de faire une salle de 10 000
places alors qu’on voit que Boulazac, 6600 habitants, a une salle de 5200
places (…), on peut imaginer qu’il ira voir ailleurs."
Des
solutions sont proposées à Gilles Moretton, comme par exemple
Jean-Michel Aulas qui pourrait accueillir l’ASVEL à Décines aux côtés de
l’OL. Mais le président villeurbannais ne veut rien laisser transparaitre.
"On va laisser tout le monde s’exprimer et puis
continuer à travailler tranquillement. Depuis 2007, l’ASVEL n’avait pas
gagné son premier match de championnat, qui plus est à l’extérieur et
contre Châlon. Donc on va essayer de continuer."
ça sent encore le roussi cet histoire, encore des constructions sur fonds publiques qui ne seront même pas rentabilisés, ça me rappelle un certain quartier ultra moderne et déjà ultra dégradé : confluence ....
Signaler RépondreParfait qu'il aille voir ailleurs et qu'il emmène aussi aulas et sont ol land!
Signaler RépondreTony Parker n'a qu'à la payer sa salle et le terrain pour la construire.
Signaler RépondreQui l'en empêche ?
Personne, il veut seulement que la Collecitivité finance son joujou à son nom.