Grand Lyon : une nouvelle organisation pour la collecte des déchets

Au mois d’avril dernier, le Grand Lyon avait décidé d’établir des marchés de collecte des ordures pour une durée de cinq ans. Le dernier prend fin la semaine prochaine.Des modifications seront donc opérationnelles dès le 22 octobre avec toujours un partage du ramassage entre privé et public. 56 communes, soit 51% de la population seront prises en charge par la régie, autrement dit par les agents du Grand Lyon. A l’inverse, la collecte sur Lyon et Villeurbanne sera assurée par des entreprises privées.
Ce qui peut changer pour les habitants du Grand Lyon, ce sont surtout les jours de ramassage qui seront différents selon le type de collecte (bacs gris ou bacs verts) et selon les communes. Les jours de collecte sont à retrouver ici.

Un samedi de repos sur deux pour les éboueurs

"Au final, l’objectif de cette nouvelle organisation est que tous les équipages aient les mêmes conditions de travail quel que soit le secteur. On a lissé l’organisation pour que tous les éboueurs aient la même quantité de travail avec à terme la baisse des arrêts maladies", explique Thierry Philip, vice-président du Grand Lyon en charge de la Propreté.
Suite à la grève des éboueurs en mars dernier, des engagements ont été pris entre le Grand Lyon et les syndicats pour l’amélioration des conditions de travail des éboueurs. Dès le 26 octobre, ils auront droit à un samedi de repos sur deux. A noter également la mise en place d’une équipe de secours composée de 26 éboueurs et complétée par 37 conducteurs avec comme but une baisse de l’intérim.
Ces modifications interviennent également dans un contexte particulier avec le 4 septembre dernier la tentative d’immolation d’un éboueur devant un dépôt de la rue Gerland. Le 19 juillet dernier, un autre agent s'était lui immolé devant un dépôt de Vénissieux créant ainsi un malaise au sein du service propreté. "L’organisation dans le Grand Lyon, elle est ce qu’elle est. Nous ne sommes pas chargés des ressources humaines. Il y a un DRH pour ça.  Deux enquêtes sont en tout cas en cours. Les conclusions sont attendues en mars 2013. On a pris ça très au sérieux", a tenu à dire Thierry Philip.