C'est près d'Estrablin qu'iTélé et RTL ont pu interviewer l'ex
super-flic. Ce dernier apparaît soulagé, deux jours seulement après être
revenu dans la région : "ça faisait un an que je n'avais pas vu ma
famille, ma femme, ma maison, donc vous pouvez imaginer dans quel état
d'esprit je suis après ce sevrage […] c’est une joie et un bonheur de
retrouver mes proches".
Michel Neyret doit aujourd’hui "réapprendre sa vie", selon ses termes : "à Toul et à Nancy, je me suis
créé un réseau d’amis très proches, je me suis reconstruit pour
rependre confiance en moi".
Le Lyonnais revient sur ses huit
mois de détention à la prison de la Santé. Il qualifie ce passage comme
d"une bulle" dans sa vie. "J'étais dans une bulle pénitentiaire, j'ai
noué des relations avec mes voisins détenus comme Samy Nacéri".
Mais
il précise que ces huit mois de détention n’ont pas affaibli sa
combativité, ni sa détermination: "je reste un battant, je le serai toute ma vie et donc ce n'est pas cet épisode judiciaire qui va changer mon caractère profondément".
Michel Neyret a trouvé les ressources pour traverser cette épreuve
dans la lecture, l’écriture ou le sport. Cette expérience lui a aussi
ouvert les yeux sur les conditions de vie de l’enferment carcéral "ça
fait réfléchir" dit-il.
Michel Neyret évoque également sa révocation
de la police, qu’il "accepte", mais parle de "déception" et de "
regrets". Il ajoute qu’il va voir avec ses avocats s’il fait appel de
la décision administrative, mais l’amertume est bien présente "les 30
années de service que je considère irréprochables n"ont pas été prises
en compte" regrette t-il.
il est scandaleux ce bonhomme
Signaler Répondrec'est aussi un monstre parfait