Après être resté un an sans jouer alors qu’il aurait dû jouer à
Saint-Etienne chez qui il avait signé, Malbranque, 32 ans, formé à
l’Olympique Lyonnais qu’il avait quitté en juillet 2001 pour Fulham,
avec un transfert de 51 millions de francs à la clé, s’est engagé pour
un contrat d’un an alors qu’il était libre.
Alors que des recrues
comme Arnold Mvuemba ou Fabian Monzon cirent le banc, en guise de
rapport qualité-prix, l’OL a fait, osons le dire, la
meilleure affaire du marché des transferts cet été aussi bien sur la
France que dans toute l’Europe.
Le joueur, qui a passé son année
sabbatique à s’entretenir en pratiquant des sports aussi divers que le
tennis, la course sur route, le VTT, le squash, est devenu sans nul
doute un élément, sinon indispensable, tout du moins incontournable de
l’équipe lyonnaise.
Même si elles sont aléatoires, il est souvent
crédité des meilleures notes dans les médias depuis son retour sur les
terrains français. Pour Rémy Vercoutre, l'un des tauliers du vestiaire,
il mérite "un 10 sur 10 depuis le début de saison". "C'est un des
rouages ultra-importants. Il est incontournable dans notre collectif",
assure, sans surprise, le gardien.
Malgré sa position reculée, juste
devant la défense, un peu comme celle de Juninho, il y a quelques années
déjà, Steed Malbranque s’est donc imposé comme étant le réel meneur de
jeu, offensif et défensif, le véritable patron de cet Olympique Lyonnais
2013 qui reste accroché au podium (3e) en renouant avec la victoire
dimanche après trois matches sans succès en championnat.
Perclus de
crampes, il a dû sortir dès la 83ème minute sous l’ovation méritée du
public de Gerland mais on peut raisonnablement supposé qu’il sera bien
présent dès jeudi pour mener l’OL vers un nouveau succès pour le compte
de l’Europa League contre l’Athletic Bilbao (19 heures) puis dimanche au
Vélodrome pour l’Olympico face à Marseille dans le match au sommet de
la 10ème journée de Ligue 1.