Les coûts prévisionnels étant "en forte augmentation", la solution d'une
éventuelle amélioration des infrastructures actuelles devrait être
étudiée selon elle.
Pour arriver à ce constat, la Cour s'est basée sur
les avancés du projet de ligne, lancé en 2002. Depuis 10 ans, force est
de constater que la ligne a pris du retard et que son coût a bondi :
26,1 milliards d'euros (dernière estimation de la Direction générale du
Trésor) contre 12 milliards prévus en 2002. "Le caractère international
du projet, son ancienneté et sa complexité rendent difficile l'énoncé
de recommandations", explique la Cour des Comptes. En conséquence,
l'amélioration de la ligne existante ne doit pas être abandonnée par les
différents acteurs du projet.
Ce référé était adressé au Premier
ministre Jean-Marc Ayrault, qui a répondu à la Cour des Comptes. Le
locataire de Matignon précisait que le tunnel ferroviaire était un
"objectif stratégique", afin de "sécuriser les échanges entre la France
et l'Italie à travers les Alpes". Jean-Marc Ayrault faisait ainsi
référence aux accidents de la route survenus dans les tunnels alpins ces
15 dernières années.
La ligne Lyon-Turin sera notamment évoquée lors du sommet franco-italien qui se tiendra en décembre dans la capitale des Gaules.
Exactement, nos politiques de tous bords devraient être plus attentifs.
Signaler RépondreAutrement cet article pourrait également s'appliquer à un futur stade Lyonnais VS un existant. La rentabilités et les pertes engendrées donnent froid dans le dos; où bien le nouveau centre commercial à confluence complètement boudé. Franchement il faut bien vérifier les besoins réels avant de tels projets pharaoniques.
la cour des comptes a toujours des avis pertinents mais qui sont malheureusement rarement pris en compte par les politiques
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