L'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse, qui réunit 300 experts, a
publié ses résultats cette semaine. Et ils sont en adéquation avec les
conséquences annoncées du réchauffement climatique.
Cette hausse de température du Rhône s'explique par plusieurs
phénomènes.
Tout d'abord, la neige est de moins en moins visible dans
les Alpes, notamment au printemps et en "basse" altitude. Sa fonte
rapide alimente moins les rivières et donc le fleuve en eau froide. Si
les conséquences pour le Rhône sont alarmantes, celles pour ses
affluents sont dramatiques. En 2050, la Saône pourrait avoir perdu 50%
d'eau en été et en automne. La faute à cette baisse du débit engendrée
par un taux d'enneigement décroissant. Il ne faut pas non plus oublier le rôle des rejets des centrales nucléaires dans le réchauffement du Rhône, un point soulevé par l'étude.
Si la région méditerranéenne sera la plus touchée, Lyon ne sera pas en
reste. Réorganisation des activités humaines, nouvelle répartition des
espèces animales et végétales, hausse générale des températures... En
soixante ans, le climat va devenir de plus en plus aride dans la région
lyonnaise. Cette dernière adoptera le climat actuel d'Avignon, + 6
degrés en moyenne avec des pics de + 10 degrés en août.
Cette étude démontre également que les futurs combats des autorités et
de l'Etat seront de lutter contre le gaspillage de l'eau et la
préservation des nappes phréatiques.
c'est cool plus besoin de prendre l'avion pour les Seychelles
Signaler RépondreC'est sûr que la mairie n'a pas inventé le fil à couper le beurre. Elle a inventé les dépenses futiles et incompréhensibles avec de l'argent publique.
Signaler RépondreOui, l'eau chaude, les centrales nucléaires, et l'urbanisation font qu'on chauffe l'eau et l'air toute l'année... pour une fois le CO2 est laissé tranquille pour le plus grand plaisir des plantes qui le consomment
Signaler RépondreC'est à cause du GéGé qui a inventé l'eau chaude !!!
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