Après la France, Louis Gallois se penche sur le cas de Rhône-Alpes

Après la France, Louis Gallois se penche sur le cas de Rhône-Alpes
Louis Gallois - LyonMag

Quelques jours seulement après la remise de son rapport à Jean-Marc Ayrault, l’ancien PDG d’EADS était à Lyon jeudi.

Il intervenait en tant que commissaire général à l’investissement. Et si tout le monde voulait lui parler des mesures du gouvernement censées créer un choc de compétitivité, lui n’avait qu’une obsession : "J’ai beaucoup écouté, entendu des industriels, répondu aux questions sur le rapport. Mais ce qui est important, c’est Rhône-Alpes".
Louis Gallois venait essentiellement soutenir les projets Investissements d’Avenir. Au nombre de 108, pour un montant total de 1,41 milliards d’euros, ils doivent valoriser l’excellence de la région. "Rhône-Alpes, c’est la deuxième région industrielle de France, commente Louis Gallois. Elle en impose par sa capacité à travailler grouper. Désormais j’ai trois mots d’ordre : accélérer, simplifier et rassembler."
Concrètement, difficile de chiffrer les retombées bénéfiques de ces projets soutenus par le commissaire général. Jean-François Carenco, préfet de région, se fend d’un simple "l’emploi résultera". Selon lui, sur les 400 000 emplois créés, 20% seront des rhônalpins. Les mondes de l’enseignement supérieur, de la formation, de la recherche, les filières industrielles et les PME notamment en profiteront. D’ailleurs, Louis Gallois a soutenu les deux Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologie (SATT), une à Lyon et une à Grenoble pour renforcer les compétences des universités. "Je veux qu’elles travaillent ensemble. Je suis très attentif à la territorialisation des actions. Le rôle de la Région est déterminant", explique Louis Gallois, qui a adoubé également la Fondation pour l’Université de Lyon ou les Instituts de recherche technologique (IRT).

Au cours de son passage à Lyon, Louis Gallois a également pu déjeuner avec les grands acteurs locaux : Gérard Collomb et une quinzaine de chefs d’entreprises majeurs (Jean-Michel Aulas, Alain Mérieux, Philippe Grillot…). Le tout dans "une bonne ambiance" de l’aveu même de l’ancien président de la SNCF. "Le regard change, il s’est passé quelque chose dans la relation de confiance entre les patrons et l’Etat", explique-t-il. "Ses mesures restaurent la confiance, renchérit le président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne. Nous sommes désormais dans un environnement favorable".
Si les projets d’Investissements d’Avenir parlent moins que son rapport, Louis Gallois excelle dans son rôle de sauveur de la nation. Et pour que la compétitivité s’empare de Rhône-Alpes, il ira défendre la Région à Bruxelles s’il le faut.
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4 commentaires
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Pholdire le 09/11/2012 à 13:30
Bravo a écrit le 09/11/2012 à 12h51

Si Gallois était aussi expert en économie que les socialistes le prétendent, là où Gallois a été patron il le serait encore, non ?

Gallois c'est l'archétype du haut fonctionnaire qui sait ce qui est bon pour le peuple à condition que cela sert les puissants.

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Socialiste le 09/11/2012 à 13:04

Ce serait amusant que Gallois, s'interesse au financement du stade de la honte et à tous les accès dédiés, à la vente des terrains par les municipalités socialistes. Mais là motus, on ne touche pas au dieu foot, le peuple aime ça! Quand il est au foot, il ne s'aperçoit pas que les socs, défenseurs de la veuve et de l'orphelin le roulent dans la farine.

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Bravo le 09/11/2012 à 12:51

Si Gallois était aussi expert en économie que les socialistes le prétendent, là où Gallois a été patron il le serait encore, non ?

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Révolution le 09/11/2012 à 10:13

Les socialistes ne sont bons qu'à céder aux pressions tantôt des gays, tantôt des islamistes, tantôt des patrons.
A chaque fois ces groupes d'intégristes en réclament toujours plus.
Gallois qui est aussi compétent en économie qu'un taliban en humanisme s'auto satisfait de s'être aligné sur les positions du Medef.
Les patrons en avaient rêvé, les socialistes le font.
Transférer une partie de leurs charges sur le peuple.
Baisse des charges aux entreprises et en contrepartie augmentation des taxes et impôts pour le peuple tel que la TVA que Sarko avait déjà imaginé par exemple.

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