Le patron de Point S, enseigne d’entretien automobile basée à Lyon,
indique que "cela coûte et ne rapporte pas assez. Ca induit des charges
supplémentaires comme l’electricité, les salaires du personnel et la
communication sur cette ouverture. On ne change pas comme ça les rythmes
du commerce et des consommateurs".
Avec ses 3200 salariés et ses
430 points de vente, Christophe Rollet en a fait l’expérience. Ses
magasins qui avaient tenté d’ouvrir le dimanche ont depuis abandonné
l’idée.
Selon lui, le plus pertinent serait que l’Etat incite les
magasins à avoir des amplitudes d'ouverture plus importantes un ou
plusieurs jours en semaine. "Les gens veulent venir de plus en plus tôt
et de plus en plus tard. Ca, cela pourrait créer de l'emploi", d'après
le Lyonnais également vice-président de la chambre syndicale des
professionnels du pneu.