L’Afpa (Association pour la formation professionnelle des adultes), premier organisme du genre en France, né après la Seconde guerre mondiale, est selon eux en danger de mort. En cause, l’ouverture du marché de la formation des chômeurs, décidée en 2009 par le gouvernement Fillon. Avant cette date, l’Afpa bénéficiait des subventions versées par l’Etat et les collectivités locales (encore 38 millions d’euros obtenus il y a 3 ans). Depuis, l’association doit se soumettre à des appels d’offres, lancés par ses principaux clients, les conseils régionaux. En cela, elle subit la concurrence d’organismes de formation privés, "qui cassent les prix et proposent des formations de moins bonne qualité", explique Valérie Stéfanini, responsable régionale CGT et élue au comité d’entreprise. En 2012, dans le cadre de l’appel d’offres passé pour les trois années à venir, l’Afpa a obtenu 18 millions d’euros pour mener à bien ses missions – une baisse de plus de 50% par rapport à la précédente dotation.
"77 formations vont disparaître en Rhône-Alpes"
Conséquence directe : sur les 14 sites de l’Afpa en Rhône-Alpes*, "ce sont 77 formations qui ne pourront plus être assurées. Près de 38 formateurs vont perdre leur travail", prévient Valérie Stefanini. A cette situation s’ajoute une explosion des frais de fonctionnement constatée sous l’ancienne direction, ce qui a contribué à un déficit financier record. "Si l’Etat ne fait pas un geste, les salaires du mois de décembre ne pourront plus être versés aux employés, et début janvier, l’Afpa devra déposer le bilan". Un comble, pour la syndicaliste, alors que les plans sociaux se multiplient et que le gouvernement affiche la lutte contre le chômage comme la première de ses priorités.
Le 8 novembre, le ministre délégué à la Formation professionnelle Thierry Repentin s’engageait à "sauver et rester aux côtés de l’Afpa", en annonçant une nouvelle dotation de 87 millions d’euros à l’association. Une déclaration qui ne convainc pas les syndicats, toujours déterminés alors que dans quelques jours, le nouveau président de l’Afpa, Yves Barou (ex-Thalès) dévoilera son projet de refondation de l’association. Des assemblées générales doivent se dérouler jusqu'en fin de semaine au sein des différents sites de l’Afpa en Rhône-Alpes ; des cars partiront le 22 novembre de Lyon pour se rendre à Paris, afin de rejoindre la manifestation nationale.
* Les campus de formation de Saint-Priest, Vénissieux, Rillieux-la-Pape, auxquels il faut ajouter ceux de Bourg-en-Bresse (01), Valence et Romans (26), Pont-de-Claix (38), Saint-Etienne et Roanne (42), Chambéry (73), Poisy (74), Annonay et Le Teil (07). La direction régionale est située à Vénissieux.
Actuellement en formation RET à l'AFPA de Saint Priest, je constate une grande dégradation de cette formation, pourtant très rentable financièrement, formatrice incompétente, administration pas à l'écoute.
Signaler RépondrePour une formation de niveau 3 donc PRO, se que répété sans cesse la direction de l'AFPA, le coté PRO est totalement inexistant.
En plus, ils en programme d'autres pour remplir la caisse mais ne sont pas capable d'assurer le contenu sauf en anglais.
je passe mon temps à lire des mauvaises nouvelles sur l'afpa ça coûte trop chers aux contribuables
Signaler Répondrej'ai un cousin qui a fait une formation en électricité au centre
afpa d'olivet la catastrophe la ruine du matériel hors d'usage
des formateurs fantômes des copies et débrouille toi ou sont les gestes techniques pour accompagner des débutants.
les titres ne sont pas reconnus des titres maisons arrêtons de gaspiller notre argent.
fermons et formons des vrais profs pour l'avenir la france est dans le rouge.
Un passage à l'Afpa est une garantie d'incompétence. Tout le monde le sait.
Signaler Répondrel'afpa estmorte la qualité n'y est plus les anciens moniteurs étaient meilleurs un manque de maturité pour les nouveaux
Signaler Répondrel'auto formation est son point faible .il faut revenir aux anciennes méthodes.
la richesse des autres centres de formation sont meilleurs
vive la mort de l'a f p a il faut tourner la page
les temps sont dûrs et vive laconcurence.
Savez vous à quoi on voit quand un salarié Afpa est en grève ? Et bien on ne voit rien.
Signaler RépondreJe ne sais pas si cuver ou s'engraisser sur le dos des chômeurs est vraiment la marque de l'afpa. Vraisemblablement ce Monsieur ne doit pas vraiment connaitre son sujet, quant aux réactions qu'il suscite, là aussi des commentaires sans connaitre c'est facile. Il y a toujours des critiques faciles et sans fondement.
Signaler RépondreEh oui...
Signaler Répondreplein d'humour et de réalité ma foi !
Signaler RépondreBen ouais, c'est cruel, mais la fin d'un monopole entraîne la fin des privilèges. Les autres organismes ont dû apprendre à chasser pour se nourrir et faire preuve de créativité, pendant que l'Afpa cuvait, grasse et somnolente, gavée et rêvassant du bon vieux temps où les subventions de l'Etat et de l'Europe lui tombaient toutes cuites dans le bec...
Signaler RépondreUne formation pour vous reconvertir les gars ?