Cette manifestation dont le nom est "pour le droit de l'enfant à avoir
un père et une mère" partira de la place Bellecour à 15h. Cette marche
solidaire est organisée par un ensemble d'associations lyonnaises qui se
revendiquent non-partisanes et non-confessionnelles. "Nous représentons la société civile. Surtout, nous ne représentons pas de mouvements politiques, religieux ou associatifs en particulier. Nous sommes d’abord des pères et des mères de famille, des jeunes, des retraités de tous horizons qui se sont soulevés face à ce projet de loi que nous ne comprenons pas", explique Jean-Baptiste Labouche, coordinateur de l’évènement qui attend des milliers de manifestants.
Pourtant plusieurs personnalités du monde politique et religieux ont annoncé leur participation. C’est le cas du cardinal Philippe Barbarin, de Kamel Kabtane de la Grande mosquée de Lyon, d’Alexandre Gabriac des Jeunesses Nationalistes, des députés UMP Philippe Meunier et Philippe Cochet.
De leur côté, les personnes en faveur du projet de loi ont déjà manifesté jeudi soir. Ils étaient près de 400 personnes place de la Bourse dans le 2e arrondissement de Lyon. "Pour samedi, nous n’avons pas fait de contre-manifestation. Mais ça ne veut peut-être pas dire qu’il ne va pas y avoir des personnes qui vont le faire ou peut-être une association qui le fera. En tout cas, ce ne sera pas réellement une association communautaire puisque ces dernières ont plutôt pris le parti de ne pas se mettre dans cette posture là, tout simplement parce que la méthode n’est pas la bonne. En plus, ce serait être dans un conflit armé et nous ne sommes pas là pour ça. On est quand même sur la volonté aujourd’hui de faire reconnaître une réalité sociétale", assurait Edwige Marty, la présidente de la LGBT de Lyon.
Le sénateur-maire de Lyon a également réagi sur cette marche solidaire essayant d'être compréhensif envers les deux partis. "Pour la grande majorité d’entre eux, il ne s’agira pas de manifester contre quelque chose, ni même de vouloir refuser au couple homosexuel de contracter un engagement devant la société, reconnu par la loi. Il appartient donc au gouvernement dans la discussion parlementaire de faire évoluer la loi sans que puisse être choqué certaines consciences".
Etre contre le mariage homosexuel ne veut pas forcément dire que l'on est homophobe ou raciste... Il faudrait que les gens arrivent à comprendre ça!!
Signaler RépondreLamentable
Signaler RépondrePlace de la Bourse ils étaient 200 et encore en étant optimiste
Signaler Répondre