Celle-ci est en constante dégradation : le déficit cumulé des établissements, qui s'élevait à 5 millions d'euros en 2011, devrait doubler d'ici la fin de l'année. Le centre Léon-Bérard de Lyon fait partie des hôpitaux les plus touchés par cette tendance, tout comme les instituts Gustave-Roussy et Curie à Paris, Paoli-Calmettes à Marseille et Bergonié à Bordeaux. L'établissement lyonnais, dont les comptes sont dans le rouge depuis 2011, pourrait voir son déficit atteindre les 2 millions d'euros cette année.
Ces cinq centres évoqués plus haut sont ceux où sont pratiqués les activités innovantes les plus nombreuses. Or, ces pratiques, forcément plus onéreuses à mettre en oeuvre, ne sont pas prises en compte par les pouvoirs publics au moment où ceux-ci décident du montant des subventions ; depuis sept ans, seul compte le nombre d'actes médicaux effectués. A ce sujet, le professeur Sylvie Negrier, directrice générale du centre Léon-Bérard, s'est exprimée sur l'antenne de France 3 Rhône-Alpes : "Si nous n'apportons pas de l'innovation en cancérologie, personne ne le fera à notre place en France. Il est très important de se pencher sur la manière de bien identifier ces activités innovantes, et sur le bon moyen de les financer". A terme, si la situation n'évolue pas, le centre lyonnais pourrait abandonner certaines pratiques médicales qui font aujourd'hui son excellence.
Nous étions l'un des pays qui portait l'espoir et l'admiration du monde. les turpitudes les négligences la malhonnèteté
Signaler Répondredes politiques de droite et de gauche en s'engouffrant dans l'ultra libéralisme pour satisfaire leurs intérèts
personnels ont sacrifiaient l'une des choses les plus importantes que représente la santé en sachant qu'ils parviendrons toujours à bénéficier d'un traitement de faveur
Les gestionnaires exemplaires promus gèrent ailleurs toujours pour le bien public avec le même talent.
Signaler RépondreFaut pas abuser, c'est quand même plus d' "utilité publique" de mettre des centaines de millions dans un grand stade plutôt que dans un centre anti-cancer non ?
Signaler RépondreFaut-il féliciter les chantres de la réduction des dépenses puliques d'hier (les Bachelots, Bertrand et à leur tête le noco national) et voir nos malades mourir, ou bien investir intelligement sur l'inovation et le progrès ... Personnellement, je prèfère la vie à la logique comptable. Je précise, je suis quadra et en bonne santé
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