Si les deux derniers buts sont venus très tardivement et relèvent de
l’anecdote, comme l’a souligné Rémi Garde dans ses commentaires,
celui-ci ne doit pas non plus oublier qu’en première période l’Olympique
Lyonnais n’a pas vu le jour et l’écart de trois buts auraient pu être
déjà constaté (12 tirs à 1 et au total 17 à 7, 8 corners à 0).
Garde
avait pourtant bien su gérer son effectif en alignant une formation
juvénile contre le Sparta Prague jeudi renforçant ainsi l’idée que l’OL
dispose d’un banc étoffé, en tout cas plus que la plupart de ses
concurrents directs hormis le PSG.
Cela avait permis de laisser plusieurs cadres au repos.
Bien
sûr, le groupe déplore quelques blessés comme Lovren, Lisandro, Briand
et Bastos auxquels s’ajoutaient la suspension de Réveillère qui devrait
donc rejouer mercredi contre Marseille.
En réalité, l’effectif manque
cruellement de joueurs de couloirs comme l’a souvent souligné Rémi
Garde depuis la saison dernière.
Or, hormis le défenseur croate, les absents de Toulouse peuvent jouer ou jouent sur les côtés.
Il est d’ailleurs étonnant que cette lacune n’ait pas été compensée cet été lors du mercato même s’il a été très "light".
Certes,
Fabian Monzon a été engagé mais ce joueur est actuellement d’une telle
faiblesse que sa meilleure place se trouve être sans doute en tribune
plutôt qu’au poste d’arrière gauche auquel, contre Toulouse, il a été un
danger constant pour son équipe.
A posteriori, il est sans doute
toujours facile de critiquer telle ou telle composition mais il est
surprenant que Bakary Koné, satisfaisant à Prague, n’ait pas été
confirmé pour être associé à Bisevac, de retour, afin de faire glisser
Umtiti sur le flanc gauche où il avait livré un bon match contre
l’Athletic Bilbao.
Enfin, dans ce jeu de chaises musicales destiné à
colmater les trous, le positionnement de Steed Malbranque sur le côté
gauche a été autant un échec qu’il l’avait déjà été à Lille d’où l’OL
avait ramené un résultat nul très heureux (1-1) grâce à un Vercoutre qui
avait permis à son équipe de rester dans le match à 1-0.
Malbranque,
discipliné et respectueux, a fait le métier mais son influence n’est
pas du tout la même, voire inexistante, que lorsqu’il joue dans l’axe,
devant la défense ou en meneur de jeu.
Les commentaires sont unanimes
à ce sujet et celui de Daniel Bravo, ancien de l’OL et
ex-international, glissé dans l’émission Canal Football Club, donne
encore plus de crédit à ce constat.
A Marseille, mercredi, le retour
de Réveillère devrait permettre à Dabo de retrouver le côté gauche et
envoyer Monzon sur le banc, au mieux pour lui.
On peut espérer que
dans le même temps, l’expérience qui envoie Malbranque dans un couloir a
définitivement pris fin mais il faut du coup trouver une autre solution
satisfaisante.
C’est là, le véritable casse-tête de Garde, qui,
s’il s’est trouvé une profondeur de banc qui existe réellement, souffre
avant tout, actuellement, du manque d’équilibre de son effectif.
excellente analyse que je partage !
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