Ils protestaient contre l’annonce de 1123 départs contre 267 créations
de postes en France. Une annonce qui se fait dans un contexte étrange à
Lyon puisque le PDG en personne s’est rendu sur place à l’occasion du
lancement de la 4G en exclusivité nationale. Sur place, Stéphane Roussel
s’est confié à LyonMag.
L’homme fort de SFR a souhaité rassurer ses
salariés : "Le plan de départs, il ne date pas d’aujourd’hui ou d’hier
mais de juillet. On n’est pas les seuls, vous savez que Bouygues a fait
ça, Orange aussi. Malheureusement. Mais la façon en France dont sont
gérés les télécoms, avec un nombre d’acteurs incroyable et des règles
d’investissement qui ne sont pas clairs, fait que nous ne pouvons pas
continuer comme ça. En plus l’arrivée de Free, qui écrase les prix, nous
oblige à réagir, explique Stéphane Roussel. On a pris le temps de réfléchir pour faire le moins de
dommages possible. Le plan est bien inférieur à ce que les syndicats
annonçaient, ils parlaient de 2000 départs. C’est finalement 856, ça reste
ennuyeux. Mais il faut savoir que c’est non seulement du volontariat,
que personne ne partira s’il ne veut pas partir, et qu’en plus, si la
personne souhaitant partir n’a pas de projet solide comme un CDI, il ne
partira pas. On n’est pas dans quelque chose de forcé, de licenciements. Mais on ne peut pas jouer le consumérisme à outrance et conserver les emplois."
Je rentrai de Paris ce matin et le groupe devant le stand SFR m'a semblé rassembler au moins 200 personnes. Pourquoi réduire le nombre de manifestants? Des consignes venues d'en-haut?
Signaler RépondreJ'étais sur place ce midi et en même temps se passait l'inauguration à 2 mètres de la 4G .
Signaler RépondreCela n'a pas empêcher le champagne et les petits fours de couler à flots.....