Scission Grand Lyon - Département : l'opposition ulcérée de ne pas avoir été consultée

Dans la presse ou lors d'une réunion au Grand Lyon.
Pour François-Noël Buffet, leader de l'opposition au conseil communautaire, "nous sommes arrivés au paroxysme qu'à Gérard Collomb pour les élus. Est-il normal dans une démocratie où les institutions sont représentées pas des élus du peuple que l’avenir d’un territoire se décide sans les consulter ? Elus de la majorité et de l’opposition peuvent-ils accepter d’être considérés avec autant de dédain?". La manière dont a été gérée la scission a aussi déplu à Fabienne Lévy qui s'est dite "choquée non pas des annonces des patrons du CG et du Grand Lyon sur la décentralisation et un département du Rhône découpé avec une franche opposition rural urbain mais de la méthode pour y parvenir : sans jamais demander l'avis des élus".

C'est sur le point de l'intérêt du MIEU que centristes et UMP divergent. Marc Augoyard y voit "une belle avancée ! De la pédagogie et de l'écoute pour que cela devienne une réussite collective". Le sénateur-maire d'Oullins trouve plutôt qu'"avec ce tour de passe-passe, le Grand Lyon, grâce à son président, va hériter de nombreuses charges financières dont la garantie d’emprunt donnée à la foncière du Montout (40 millions d’euros), le Musée des Confluences, Rhônexpress, les emprunts toxiques du Conseil général, le TOP… Comment va-t-on payer?".