Sous la direction de Jean-Philippe Lachaux, ces scientifiques ont réussi
à prouver que quand un individu se parle à lui-même dans sa tête, son
cerveau réagit de la même façon que lorsque quelqu'un lui parle. En
collaboration avec le CHU de Grenoble, les scientifiques lyonnais ont
travaillé pour arriver à cette conclusion sur des travaux de lecture
silencieuse avec des patients épileptiques équipés d'électrodes dans le
cerveau. Ils ont ainsi pu déterminer que c'est la même zone du cerveau
qui s'active quand le sujet se parle à lui-même que quand on lui adresse
la parole.
Concrètement, cette découverte pourrait être utile aux
personnes souffrant de pathologies mentales telles que la schizophrénie
ou la dépression qui ont pour symptômes la répétition de petites voix
intérieures.