La C3 n’est pas vraiment connue pour la clarté de son règlement. Une
chose est sûre : l’OL, en tant que vainqueur de son groupe (et donc tête
de série), est sûr de jouer son match retour à domicile, ce qui lui
assure un petit avantage.
L’étendue des adversaires est vaste : les
Lyonnais affronteront l’une des 11 équipes ayant terminé deuxième de
leur poule (mais pas le Sparta Prague), auxquelles il faut ajouter
quatre équipes reversées de Ligue des champions. Dans ce flou
règlementaire, une deuxième certitude apparaît : celle de voir, quasi à
coup sûr, une belle affiche (et peut-être, inédite) dans deux mois à
Gerland.
Comme d’habitude, on se dit que certains tirages sont à
éviter à tout prix. De l’autre côté des Alpes, l’Inter Milan et Naples
font figure d’épouvantail. L’Inter de Milan, surtout, contre lequel Lyon s’est
toujours cassé les dents, depuis les matches de poule de la C1 en
2002-2003 (défaite à domicile 2-1, match nul au retour 3-3), jusqu’au
premier match européen de l’histoire lyonnaise en… 1958, en Coupe des
villes de foire.
Naples, contre qui l’OL n’a jamais joué, possède aussi
des armes à faire pâlir les supporters lyonnais, à commencer par son
redoutable buteur Cavani.
Côté espagnol, l’Atletico Madrid, tenant du
titre, tient la dragée haute au FC Barcelone et au Real Madrid cette
saison en Liga, comme le goleador Falcao tient tête à Lionel Messi au
classement des buteurs. Il faut se méfier aussi de Levante, équipe
accrocheuse, actuelle 6e de son championnat.
Un autre tirage pourrait
proposer à l’OL un voyage en Allemagne ou en Angleterre. L’adversaire
le plus inquiétant pourrait être alors le Bayer Leverkusen, actuel 2e de
Bundesliga, et qui avait éliminé Lyon en phase de poules de C1 en
2001-2002. Les deux autres équipes germaniques sont de moindre calibre :
le Borussia Mönchengladbach, tombeur de l’OM au tour précédent, mais
englué en milieu de tableau du championnat allemand, tout comme le VFB
Stuttgart, qui n’avait pas inquiété l’OL en match de poule de la C1,
lors de la saison 2007-2008.
Côté briton, Tottenham, après un début de
saison difficile, revient en forme (4e de Premier League) et promet de belles retrouvailles avec Hugo Lloris, et si
Newcastle est moins en verve (seulement 15e), la lecture de l’effectif
des Magpies suffit à rendre un Gone méfiant.
Les autres adversaires
semblent plus à la portée des Lyonnais : parmi les équipes de l’Est
présentes, l’OL a seulement affronté le Dynamo Kiev par le passé, avec
succès (c’était en poules de la C1 2006-2007, avec deux victoires à la
clé). Les équipes de l’ex-URSS sont imprévisibles, pour le meilleur et
pour le pire : attention donc au Zenit Saint Petersbourg de l’ancien du
FC Porto Hulk, à l’Anzhi Makhachkala de Samuel Eto’o, et au BATE
Borisov, tombeur de Lille et du Bayern Munich cette saison.
Enfin,
l’Ajax Amsterdam, bousculé cette saison en championnat, a toujours
réussi aux Lyonnais, invaincus en quatre matches européens face aux
Hollandais. Quant au FC Bâle, un déplacement en Suisse serait l’occasion
de retrouver une vieille connaissance du championnat de France :
l’ancien buteur (toujours prolifique !) de Rennes Alexander Frei.
Les matches aller des 1/16e auront lieu le 14 février, les matches retour le 21 février.
On est dans la mouise totale !
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