Jeudi 20 Décembre 2012 à 16h37
Saint-Priest : la nounou maltraitait le bébé
Une femme de 47 ans a été interpellée mercredi.
Elle est soupçonnée d'avoir commis des violences sur un bébé de 9 mois dont elle avait la charge dans le cadre de son activité professionnelle (3 jours d'ITT). Les faits remontent au mois de septembre. L'intéressée est présentée au Parquet ce jeudi.
"....Mais alors que le nombre d'assistants maternels agréés augmente pour faire face au besoin - les 304.646 actifs en 2010 ont connu une hausse de 2,7 % par rapport à 2009 - les moyens de leur professionnalisation, de leur suivi et surtout des contrôles, sont-ils à la hauteur? Et les conditions de délivrance de l'agrément ne risquent-elles pas d'être assouplies? A ce jour, selon la charte en vigueur, les assistants maternels sont contrôlés une fois par an, à leur domicile. C'est la Protection maternelle infantile (PMI) qui, au sein du conseil général, en a la charge. Des contrôles inopinés peuvent être réalisés, en cas de doutes.
Signaler RépondreRécemment, plusieurs affaires de nounous, espionnées par des parents soupçonneux, ont révélé devant les tribunaux des manquements graves ou des maltraitances.
Ainsi, Lucas, 7 mois, dormait dans une pièce au sous-sol, près du garage, sans attention de sa nounou qui passait ses journées à l'étage au téléphone, comme l'a révélé l'enregistrement sonore du micro glissé dans la peluche de l'enfant. «La chambre était propre, nous l'avons revérifiée pendant l'enquête de gendarmerie, et la nourrice est une femme très correcte et très professionnelle, ont pourtant commenté Isabelle DORLIAT, directrice générale adjointe du conseil général du Rhône et le Dr Françoise DUBOUCHET, directrice de l'accueil du jeune enfant. Son erreur, c'est vrai, c'est de n'avoir pas prévenu la maman que l'enfant serait dans une autre chambre que celle mentionnée dans leur contrat». La nounou en question, toujours en activité, a conservé son agrément. «Nous retirons une petite cinquantaine d'agréments par an dans le département, précisent les deux responsables, nous savons juger quand cela est justifié ou non, et dans ce cas là, cela ne l'est pas...».
Commentaires dans forum....…………………
Il faudrait un organisme pour contrôler ces conseil généraux, car manifestement ils n'ont pas la bonne notion en ce qui concerne la qualité d'une assistante maternelle. Si pour eux, l'abandon d'un enfant est correct du moment que la chambre présente bien, le problème commence là!!! Le Dr DUBOUCHET a t-elle pris la peine de contacter la gendarmerie en charge de l'enquête, et les parents?! Pas besoin la chambre était propre et la nourrice leur a fait un bon café??? C'est pitoyable... HONTE A VOUS!
Le 12/03/2012 à 16:41
Une assistante maternelle de Saint-Priest en banlieue de Lyon, soupçonnée d'avoir maltraité un bébé de six mois, a été mise en examen jeudi pour violences, a-t-on appris vendredi de source policière.
Signaler RépondreLa mère avait eu des doutes en septembre, au début de la garde de son fils, lorsqu'elle avait vu des bleus sur ses cuisses et ses bras. L'assistante maternelle, âgée de 47 ans, avait avancé que le bébé avait dû se heurter à des jouets.
Mais un soir mi-septembre, alors qu'elle venait de le récupérer, le petit garçon a vomi et perdu du sang. Sa mère l'a alors montré à un pédiatre, qui a révélé que son frein lingual, sous la langue, était coupé. L'enfant avait pu être forcé violemment à manger.
Ses parents ont congédié la nourrice et alerté la Protection maternelle et infantile (PMI), qui délivre leur agrément aux assistantes maternelles et les suit.
Quelques semaines plus tard, ils recevaient une convocation aux prud'hommes, la nourrice les ayant assignés pour non-paiement des indemnités de licenciement. Les parents ont alors déposé plainte fin novembre pour les faits présumés de maltraitance sur leur fils.
L'enquête, menée par la brigade de protection de la famille, a révélé que cette nourrice, qui continuait à garder des enfants, avait fait l'objet de plusieurs signalements à la PMI. En outre, une procédure la visant en 2010 avait été classée sans suite faute de preuves.
La nourrice a été interpellée mercredi et placée en garde à vue. A son issue, elle a été mise en examen pour "violences volontaires sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité" et laissée libre.
Mme DUBOUCHET (Directrice au C.G.)a mis longtemps pour retirer l'agrément. J'ai eu moins de chance que cette nounou! Je faisais mon boulot et je me retrouve au chomage forcé. Ma tête ne lui revenait pas.