Depuis son départ, le technicien, qui s’est engagé cet été avec l’OGCN, a déjà été confronté à son ancien club.
Dans les prétoires du conseil des Prud’hommes tout d’abord ou il a été
débouté de sa demande en référé d’obtenir 5,5 millions d’euros
d’indemnités et dommages et intérêts pour la rupture de son contrat un
an avant son terme.
L’affaire va être désormais jugée sur le fond avec une prochaine audience le 14 février.
Puel avait signé en juin 2008 pour quatre années comme manager général,
un terme plusieurs fois récusé par Jean-Michel Aulas. Il a été le
technicien le mieux rémunéré de toute l’histoire de l’OL avec quelques
250.000 euros mensuels de salaire fixe.
Sur le terrain, Claude Puel, 51 ans, a eu plus de réussite avec une
victoire le 31 octobre dernier au stade du Ray contre l’OL en coupe de
la Ligue (3-1).
Cette fois, c’est la première fois qu’il revient à Gerland où il était
honni par le public et notamment les Bad Gones qui avaient largement
milité pour son départ avec forces slogans, chants et autres banderoles
qui ont même été accrochées sur divers points stratégiques de la ville
au soir du 1er octobre 2010, quelques jours après que l’Olympique
Lyonnais a perdu le 100e derby contre Saint-Etienne (1-0) à Gerland, qui
plus est.
Pour le public, après sept titres de champions consécutifs, Claude Puel
est l’entraîneur qui n’a gagné aucun trophée en dépit des moyens alloués
à l’époque.
Durant sa mission, 150 millions de transferts ont été dépensés pour des
acquisitions parfois très incertaines et très souvent décevantes
(Gourcuff, Makoun, Cissokho, Bastos, Briand). La qualité de jeu n’était
pas du tout au rendez-vous à l’inverse de l’ennui et d’un style étriqué
basé sur la densité physique plus que sur la technique, un rapport
opposé à celui qui prédomine actuellement.
Cette dérive dépensière est l’une des cause des problèmes financiers
actuels d’OL Groupe car, du coup, les cessions de joueurs ne sont plus
aussi juteuses que par le passé.
L’OL ne sait pas vraiment quelle sera l’attitude des supporteurs pour
cette rencontre d’autant plus qu’il y a un sérieux contentieux entre
groupes lyonnais et niçois depuis le vol d’une banderole sur une aire
d’autoroute, il y a quelques années.
Ainsi, la vigilance est de mise pour ce match à risques.
Pour Rémi Garde, le retour de Puel n’est pas une préoccupation.
L’actuel entraîneur de l’Olympique Lyonnais s’inquiète surtout de
l’investissement de ses joueurs pour le dernier match de l’année civile,
juste au moment du départ pour une courte semaine de vacances et que
l’OL n’a plus gagné depuis le 21 décembre 2000.
C’était contre Saint-Etienne (2-1) avec un but de Delmotte dans le temps additionnel.
Par ailleurs, la semaine dernière, l’OL, après sa victoire dans le derby
a laissé échappé cinq points dont 3, il est vrai, contre le PSG mais
surtout 2 contre Nancy, dernier du classement.
Entre Puel, le nombre de points pour garder une moyenne de 2 par match
et le classement pour rester au contact de Paris, intouchable pour le
titre honorifique de champion d’automne après sa victoire vendredi sur
Brest (3-0), les raisons sont multiples pour devoir gagner.
L’envie est certainement là mais l’emporter face à un adversaire 5e et
invaincu depuis qu’il a battu Lyon en coupe de la Ligue en sera sans
doute une autre.
Dérive financière je veux bien mais JMA aurait très bien pu voir tout seul comme un grand ce que l'ensemble des supporters voyaient, je pense à ces recrutements malheureux !
Signaler RépondreCela étant, cela va être ce soir un derby OL-Puel car il ne va rien lâcher l'ancien coach puisque c'est sa qualité première et peut être la seule.
AMHA, le mieux serait de l'ignorer complètement pour ne pas qu'il ait, éventuellement, à la fin du match à savourer une victoire avec un petit sourire revanchard en disant que ses gars ont été costauds !!!