LyonMag : Vous avez pris l’intérim de la présidence du Conseil général
du Rhône samedi après la démission de Michel Mercier. Jusqu’à quand
l’intérim doit-elle durer ?
Michel Forissier : L’intérim doit durer
un mois. Je dois l’exercer en gérant bien sûr les affaires courantes
mais aussi en appliquant les décisions qui ont été prises par
l’Assemblée et en continuité des dossiers qui sont en cours. Il n’y a
pas de difficultés particulières là-dessus. J’ai en outre la
responsabilité d’organiser l’élection du nouveau président ou de la
nouvelle présidente qui doit être élu(e) par l’Assemblée départementale.
L.M : Comment vont se passer ses élections ?
M.F
: Pour être élu président d’un conseil général, il faut bien sûr être
membre de ce Conseil général et ne pas être maire. Il y a d’autres
différentes incompatibilités. C’est-à-dire que je peux être président du
Conseil général et maire puisque c’est à titre temporaire pour un mois.
Mais je ne pourrais pas rester plus d’un mois étant donné que je suis
maire ou alors il faudrait que je démissionne de ma fonction pour
pouvoir exercer la présidence.
L.M : Que va-t-il se passer dans les prochains jours, notamment dans le choix d’un éventuel candidat ?
M.F
: En ce qui me concerne, ce sera forcément un membre de la majorité. Il
y a 28 élus dans cette majorité. La décision appartiendra aux deux
groupes ; le groupe centriste qui est présidé par Max Vincent et le
groupe UMP qui est présidé par Christophe Guilloteau. Ils vont bien sûr
être consultés pour savoir déjà qui sont les potentiels candidats et ce
qu’en pensent les autres élus. Pour moi, il faut que ce candidat soit
volontaire car nous allons être dans une période qui ne va pas être
facile avec la création de la métropole d’intérêt européen, l’ouverture
du Musée des Confluences et puis l’application de la réforme de l’Etat
et de la nouvelle couche de décentralisation. Cette réforme territoriale
va nécessiter beaucoup d’adaptations notamment dans les transports en
commun. En tout cas, il y a beaucoup de choses à faire.
L.M : Cette désignation d’un candidat peut-elle être difficile ?
M.F
: De toute façon, il y a de nombreuses personnes de qualité au Conseil
général qu’elles soient dans l’opposition ou dans la majorité. Je pense
qu’il n’y aura pas de difficultés. Il faut simplement avoir des
rencontres entre les élus pour parler avec forcément un dialogue. Dès
cet après-midi, on va entreprendre les contacts pour savoir qui peut y
aller et qui accepte de prendre cette charge. Au final : est ce que les
autre élus seront d’accord pour soutenir une personne en particulier. Ce
n’est pas compliqué. Ma présidence du Conseil général c’est un intérim
d’un mois maximum qui fait que d’ici un mois il faudra trouver une
solution pour le président. Je peux l’être au même titre que les autres
candidats pour l’instant. Mais ce n’est pas une volonté plus affirmée
car je suis aussi maire de Meyzieu.
Michel Forissier est apprécié et respecté bien au delà de son parti, c'est une vrai garantie d'évolution pour le département.
Signaler Répondrecomment dit-on petits arrangements entre amis ?
Signaler Répondreet les électeurs dans tout ça , on leur demande leur avis ?