Lisandro et Gourcuff, les vrais candidats au départ à l'OL

Mais celui de Lisandro pourrait aussi être d’actualité pour le mercato d’hiver alors que Yoann Gourcuff reste difficilement transférable en l’état malgré l’agacement à son sujet au sein du club.
L’Argentin a rendu durant la trêve son brassard de capitaine, "pour se consacrer à son rôle d’attaquant".
Mais cette décision pourrait aussi être la cause d’un certain agacement de sa part.
Comme chacun sait, Lisandro fait contre mauvaise fortune bon coeur pour jouer sur le côté gauche de l’attaque alors que son poste de prédilection est avant-centre. Il ne s’en est jamais caché.
Or, si Claude Puel était vilipendé pour faire jouer Lisandro sur l’aile gauche, les critiques sont beaucoup moins acerbes pour Rémi Garde qui adopte exactement la même attitude et pour les mêmes raisons : Gomis ne peut jouer que dans l’axe alors que l’ancien joueur du FC Porto a un bagage technique plus large.
De plus, Gomis est actuellement le meilleur buteur de l’équipe avec 11 buts en championnat contre 6 à l’Argentin lequel a déjà été plusieurs fois blessé cette saison, comme les précédentes d’ailleurs.
Ainsi, si Bafé Gomis est sans doute actuellement le joueur le mieux "bankable" de l’effectif, il n’est évidemment pas celui que l’OL veut faire partir en priorité.

Le club argentin du Racing Club n’a pas caché récemment son intérêt pour Lisandro qu’il voudrait associer à l’ancien marseillais Lucho et reconstituer ainsi une doublette qui a fait le bonheur du FC Porto.
Toutefois, le football en Argentine n’est pas très fortuné et il n’est pas certain qu’il puisse s’offrir un joueur tel Lisandro Lopez, même âgé de 30 ans dont une cession serait estimée par le site transfertmarkt.fr à 15 millions d’euros ce qui semble beaucoup pour un joueur de son âge, souvent blessé.
Le président du Racing Club avait d’ailleurs estimé très difficile la possibilité de faire venir Lisandro à mi-saison et penchait plutôt pour une arrivée en juin "quand les championnats européens sont terminés".
Outre le transfert, quel que soit son prix, l’OL épargnerait un salaire très conséquent avec le départ de son Sud-américain.
Toutefois, l’Olympique Lyonnais reste pénalisé par les fortes rémunérations qu’il propose à ses joueurs.

Dans un marché affecté par la crise, cette situation a de quoi freiner les ardeurs des clubs acheteurs hormis ceux des pays exotiques. Encore faut-il vraiment vouloir poursuivre sa carrière en Russie, en Turquie, voire en Chine.
L’enthousiasme des débuts est parfois rapidement douché par la réalité du niveau de jeu, de la qualité de vie sur place.
Ainsi, on prête à Fenerbahçe un intérêt pour Yoann Gourcuff. Ce dernier ne se plaît déjà pas à Lyon, comment ferait-il dans la ferveur d’Istanbul ?
Au delà de cela, l’OL, bien qu’il s’en défende toujours par la voie de Jean-Michel Aulas, aimerait pouvoir se défaire du Breton dont le comportement ne cesse d’agacer l’encadrement et notamment Bernard Lacombe qui n’en est pas un fan.
Capricieux, Gourcuff répugne à se fondre dans le collectif comme le démontre la manière dont il s’est préparé cet automne pour effectuer son retour après sa blessure au genou auprès de Tiburce Darou, le préparateur physique du FC Lorient plutôt que sous les conseils de Robert Duverne.
Sur place, selon certaines sources, son comportement serait désagréable et méprisant. Il choisirait qui peut ou pas lui prodiguer des soins au niveau des kinés.

Dimanche à Epinal, il a passé aussi la seconde période seul dans le bus de l’équipe sans que l’on sache s’il suivait vraiment le match se désintéressant du sort de ses coéquipiers.
Par ailleurs, il n’y a que lui pour croire qu’il est épié de partout par les supporters et les médias...
Tout ces éléments ne sont pas de nature à attirer les clients éventuels déjà rebutés par son salaire de plus de 400.000 euros mensuels, hors de prix pour un rendement aussi faible que le sien. Selon le site transfertmark.fr, son transfert est estimé actuellement à 11 millions d’euros et il est en contrat jusqu’en 2015.